Chez moi
La ronde habituelle des jours
Se fait ici lente et intime,
A la racine de l'amour,
A la lampe bleue de l'estime.
Là où la pierre me connaît,
Là où nul arbre ne m'ignore,
Là où pour moi toujours renaît
La sang natal moins incolore.
Les objets gourds cherchent ma main,
Les meubles portent mon empreinte ;
Chaque soir promet à demain
La candeur tendre d'une étreinte.
Et le temps se volatilise
Aux réminiscences anciennes ;
Et mon enfance cristallise
Aux bord ténus d'heures pérennes.
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