Vent de tempête
Le vent enfle amplifiant
Sa colère nauséeuse
Au front vert des forêts
Dont les cimes se tordent ;
Le sable se soulève
Le soleil abandonne
L'horizon refermé
Aux griffes de la grêle.
Et le gris de la mer
Moirée souffle un sang d'encre
Aux rochers éternels
Dont les crocs abîmés
Serrent obstinément
L'entraille de la terre
Sous les sanglots du ciel
Noir aux larmes d'acier.
L'âme comme un navire
Dérive sous la houle,
Flotte au gré du blizzard
Sur les flots soulevés ;
Reste-t-il un rempart,
Un ponton, une digue ?
C'est le phare de ses yeux
Au rivage dressé.
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