Espérance
Nature est-elle aveugle et sourde,
À suivre le cours des saisons
Comme sombre une pierre lourde
Soudain jetée au puits sans fond ?
Je ne sais que mon ignorance
À sentir sourdre tous les matins
L'affleurement d'une puissance
Sous le ciel voilé de satin.
Pour lisser frais le fil de l'eau,
Ne faut-il un doigt, une main ?
Pour souffler vents dans les roseaux
Ne faut-il un cœur musicien ?
Quelqu'un est-il là qui m'écoute,
Quand je murmure au doux silence,
Qui efface l'ombre du doute,
Une chaleur, une présence ?
Vous aimez lire Ninib ?
Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.
En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.
Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion
Annotations
Versions