Canal soir
C'est l'heure où les poissons, qui se croient seuls, s'amusent
C'est l'heure où le héron me laisse l'approcher
Sans me lancer, furieux, les injures dont il use
À l'égards des fâcheux qui l'osent déranger.
Dans le fossé herbeux la grande aigrette blanche,
Hausse sa haute taille, debout sur ses longs pieds :
Elle semble scruter précisément les branches
Pour un objet perdu qu'elle doit retrouver.
Le ciel qui s'obscurcit m'offre son aquarelle
De roses et de gris savamment dégradés ;
La nature en émoi, sous mes yeux, se sent belle,
Et elle emplit mon cœur sous le sceau du secret.
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