Fin
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Le vent emportera, sur les ailes dociles
De la brume esseulée, les fards et les chansons ;
Le temps aura raison de tous les mots qui brillent
Dans leurs écrins de nacre aux dispendieux poisons.
La cendre évanouie aux confins de l'espace,
Restent les os blanchis de la réalité.
Quand les fleurs sont fanées rien de plus n'en dépasse
Que les fantômes flous de leurs aspérités.
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