Enfance
La maison au front bas que j'habitais naguère
Aux solives de chêne, aux odeurs oubliées,
A soufflé doucement au creux de mes artères
Une aura de douceur qui s'y tient repliée.
Les murs épais dressaient contre le monde infâme
Un refuge si sûr, un rempart si puissant,
Que leur pierre polie m'ancra au fond de l'âme
Cette claire lueur qu'on garde en vieillissant.
Le sol dur se tint coi sous mes premiers pas frêles,
L'amour de mes parents tendait à l'infini
Et il m'éclaboussa d'une candeur si belle
Qu'elle change en diamant chaque goutte de pluie.
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