Mon locataire
Le rouge-queue, dans une fente,
A fait son nid, c'est un discret ;
Soir et matin nettoie la fiente,
De sa marmaille au grand complet.
Et tout le jour chassant moustiques,
Devant l'étable, il va et vient,
Affairé, en père héroïque,
Afin de nourrir ses gamins.
Au crépuscule, il fait sa pause
Sur le fil bas du téléphone :
C'est à cette heure qu'il me cause
De son train-train si monotone.
Il siffle en trois ou quatre notes
Tous ses tourments tous ses soucis...
Moi ? Eh bien je le réconforte
En quelques mots que je lui dis.
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