Toi, moi, nous
J'ai passé un à un les grains de ma colère
Aux mailles détendues de la nuit indolente ;
J'ai renoncé encor à te jeter la pierre,
Cessé de te maudire et retrouvé patience.
Je voulais abolir ton passé délétère :
Ce passé est le fiel de notre quotidien ;
On dirait que chacun de nos pas sur la terre
S'alourdit de son poids, succombe à son venin.
Tu crois me discerner au travers du brouillard
Que soufflent sur ta vie d'ineptes souvenirs ;
Tu cherches en vain la clef obscure et toute noire
Pour mon cœur grand ouvert où tu pourrais venir.
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