Canicule

Moins d'une minute de lecture

Des effluves d'ici, au goût de renfermé

Appuient sur mon front bas, et pulse mon sang lourd ;

A mon cœur ralenti d'une étrange fumée

Oscille la douleur de mes longs membres gourds.

Le temps tape inconstant contre mes tempes grises,

A la blême lueur de la lampe ancienne,

Derrière les rideaux dont l'étoffe floue brise

Pour un moment encor la brillance cruelle

Du soleil qui ruisselle impitoyablement,

Entre les murs blanchis, le béton des trottoirs,

Dans les cris silencieux, les muets hurlements

De la terre assoiffée par l'air épais du soir.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 4 versions.

Vous aimez lire Ninib ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0