Chapitre 6:
Les rayons du soleil réveillèrent Méfistiris. Cette dernière, même avec une bonne nuit de sommeil, était toujours épuisée. Maîtriser son pouvoir hors de l'eau était épuisant. Ce dernier se rebellait. Ava avait beau dire qu'il n'avait aucune conscience, la deuxième âme de Méfistiris était toujours réticente à se manifester. Ava ayant un pouvoir qui ne la protégeait que très mal de l'électricité l'empêchait de trop s'approcher pendant les entraînements. La voix avait grandi dans la tête de la jeune démone. Elle lui disait de ne pas se laisser faire par son frère. De le tuer s'il le fallait. De ne pas se laisser porter par la vie. De ne pas laisser de choix aux autres. Des messages de violence, de rébellion face à une cause qui lui était inconnue. Chaque fois qu'elle se pliait à un ordre qu'elle désapprouvait, la chose lui hurlait de se révolter. Des douleurs lui prenait la tête même si jouer du violon l'aidait. Ava l'avait forcé à choisir un instrument pour canaliser son énergie en l'utilisant. Il fallait croire que ça marchait. Les deux femmes virent passer de jeunes gens se dirigeant vers la capitale. Pour s'engager dans l'armée dans à peine un mois, d'après la vieille femme. Les Anges faisaient fuir les habitants. Leurs ennemis ayant envoyé des assassins.
Chaque jour Méfistiris gagnait en puissance. Même si elle souhaitait oublier son passé d'assassin dès qu'elle se battait, aux entraînements, ce dernier revenait. Les épaisses griffes qui sortaient du bout de ses vingt doigts étaient des armées redoutables.
Mais une semaine plus tard le calme fût brisé…
En pleine nuit des hurlements et une odeur de corps brûlé réveillèrent les deux femmes. S'habillant rapidement la jeune femme sortie ses griffes,se préparant au combat. Sortant de sa chambre et s'engageant dans le couloir. Elle s'approcha de la fenêtre donnant en plein sur le centre-ville. Des maisons étaient en feu, des gens hurlaient. Semblables à des torches vivantes, le feu s'accrochant à eux. Ava s'étant elle aussi réveillée, elles se retrouvèrent toutes deux dans le couloir.
«Qu'est-ce qu'il ce passe?! Paniquais la jeune femme.
-On est attaqué… le sud de la ville est en feu… Une diversion… les soldats éteignent le feu et pendant ce temps-là on nous attaque… réfléchit tout haut Ava.
-Qu'est-ce qu'on fait? Il faut partir!
-Suis moi! Lui ordonna la vieille femme en se dirigeant vers la cuisine. »
À peine avaient-elles commencé à descendre l'escalier que le toit s'effondra, laissant entrer un homme. D'environ deux mètres vingt, il avait les yeux exorbités. Trahissant une folie meurtrière. Mais il fut vite balayé par une vague si puissante qu'elle le fit traverser les murs de la maison.
«Il est mort? S'enquit Méfistiris, espérant sincèrement que ce soit ça.
-Non, ça ne fera que le retarder. Grogna Ava en les faisant entrer dans la cuisine avant de fermer l'épaisse porte à clé.
-Il faut que tu partes.
-Hein !? Mais…
-Pas de mais ! Ils sont là pour toi ! Je vais les retenir le temps que tu échappes. La coupa la femme puma.
-Retiendre qui? S'inquiéta Méfistiris.
-Les seuls ennemis des démons. Va-t'en, va à la capitale et devient soldat, là bas trouve la commandante Shëivi. Dis lui que tu viens de la part de Ava Orika. S'il te plaît… c'est la dernière chose que je te demande…
À ces mots la jeune femme compris que c'était la dernière fois qu'elle voyait son maître, les larmes commenceant à couler le long de ses joues.
-Et toi? Je ne veux pas que tu meurt à cause de moi…
-Ton destin est grand. Tu trôneras au côté des étoiles, mais tu sera la seule qui descendra du ciel pour le frapper avec la puissance de la foudre et y mettre fin. Continua Ava sans l'écouter en préparant un sac.
-Frapper qui mettra fin à quoi? Je ne comprends pas… s'impatienta la jeune femme.
Mais Ava la poussa hors de la maison, lui jetant son manteau et le sac.
-Prend les chevaux. Ils savent où aller. Fini Ava en fermant la porte. »
Comprenant son sacrifice Méfistiris courut jusqu'aux chevaux et s'appuya sur la barrière qui entourait le pré pour monter sur le dos de son cheval. Le destrier de son maître les attendant déjà à l'entrée du champ. Comme si il savait ce qu'il avait à faire. Ils partirent au galop plein Sud.
Mais sa rage grandissait, implacable.La personne qu'elle appréciait le plus donnait sa vie pour elle. La laissant à nouveau seule. La jeune femme se retourna vers la maison où elle avait logé , appris , ris et pleurer. Un puissant rugissement retentit. Elle l'aurait reconnu entre tous. Ce cris de guerre ne pouvait appartenir qu'à une seule personne. Les bruits du combat retentissaient. Témoignant de la puissance des combattants.Hurlements, que ce soit de douleur ou de rage, chacun faisait augmenter l'envie de vengeance que ressentait Méfistiris. La maison tombait peu à peu en ruine. Puis deux derniers rugissements retentirent. Celui de douleur d'un puissant puma. Et celui, victorieux d'un ours. Méfistiris les reconnaissaient, les ayant déjà entendus, la nuit venant des bois.
Ava était morte car elle avait obéi. La rage s'empara de la femme chat. Un éclair zébra le ciel, s'abattant sur la maison. Si puissant qu'il ne laissa que des cendres de la personne qu'il toucha. Méfistiris partie vers la capitale. Vivante mais brisé. Une envie de vengeance niché dans son cœur. Laissant derrière elle deux cadavres, un impressionnant puma couché sur le côté, le cœur arraché et les cendres d'un ours.
C'est en pleurant à chaudes larmes penchée sur l'encolure de son cheval que la jeune femme s'endormi. Par un heureux miracle la jeune femme ne tombait pas. Elle se réveilla à l'aube, les chevaux marchant calmement sur une route bondée. N'ayant pas pensé au sac la veille, la jeune animus l'ouvrit. Découvrant de la nourriture et de l'argent. Mangeant un bout de pain en continuant sa route, elle continua de se morfondre. Le cheval de son maître lui fuit contourner la ville en ruine.
La jeune femme ne voulait plus qu'une chose, arracher le coeur à ceux qui ont attaqué sa ville. Se jurant de la venger et d'offrir la mort la plus horrible qu'il soit aux attaquants. Elle les traquerais comme on chasse une proie.
En pensant au sort qu'elle leur infligerait, Méfistiris se rendit compte d'une chose. Elle pensait toujours comme une assassin. Elle n'essaya même pas de se le cacher. Se côté qu'elle avait tant essayer de faire disparaître était la. Elle restera une assassin quoi qu'elle fasse. C'était une partie d'elle-même. Une force qu'elle utiliserait pour se venger. Elle n'était pas quelqu'un de courageux ou incroyable. Associable, dangereuse, solitaire ,égoïste ou même étrange voilà comment elle se définissait.
*
* *
Elle arriva un mois plus tard à la capitale. Elle en avait vu des choses étranges pendant le voyage. Les dragons l'avaient vraiment effrayer la première fois. En même temps c'est pas tous les jours que l'on à l'occasion de voir un lézard géant équipé d'ailes et crachant un peu n'importe quoi mais toujours très dangereux. Elle en avait même vu cracher des brouillards toxique et inflammables, de l'eau bouillante, des flammes noir, bleues ou violette et d'autre chose encore. Se dirigeant vers le centre de la ville pour les sélection Méfistiris pris tout de même le temps de se repérer. Elle suivit de jeunes gens jusqu'à une place gardée. Là-bas on mis les deux chevaux qui l'accompagnaient dans des écuries elles aussi gardées. Les gens faisaient la queue devant des soldats qui enregistraient leurs noms puis ils étaient conduits dans l'autre cours de l'autre côté d'un mur. Certaines personnes ressortaient du lot au yeux de Méfistiris. Un jeune homme dans les deux mètres accompagné d'une jeune femme blonde, deux ailles au plumes bruns doré repliées dans le dos. Il y avait aussi un homme et une femme tout deux avaient les cheveux noirs, bien que moins grand que les deux premiers ils dépassaient la jeune femme d'une tête. Ces quatres là étaient dans la file sur la droite de Méfistiris. Sur la gauche une seule attira son attention. Il ne faisait pas partie des potentielles recrues, il se tenait juste à côté. Les cheveux châtains coupés court le regard confiant mais aiguisé et attentif il observait tout le monde rien ne lui échappait. Il dégageait une puissante aura. Mais surtout… surtout il faisait lui aussi presque deux mètres…
Mais qu'est-ce qu'ils ont tous à être aussi grands?! Pensais Méfistiris ayant légèrement l'impression d'être pris en sandwich entre toutes ces grandes personnes. Même si elle transformait ses jambes, pour obtenir celle d'un félin, comme certains le faisaient, elle ne gagnait que quelques centimètres. Elle fût enregistrée et amenée de l'autre côté du mur. La cour était beaucoup plus grande qu'il n'y paraît. Des centaines de personnes étaient là. Debout en ligne, droits comme des piquets. Elle fût placée au troisième rang. À ses côtés il y avait les deux noirauds. Elle croisa le regard du garçon qui se tenait à sa gauche, ils se jaugèrent puis détournèrent le regard aucun des deux n'avait dit un mot. L'ambiance était pesante. Personne ne parlait, le temps paraissait s'écouler le plus lentement possible.
J'ai mal au pied à rester debout comme une débile… grommela mentalement la jeune femme et faisant passer son poids d'un pieds à l'autre. Une heure devait bien être passée quand une femme d'allure imposante monta sur l'estrade de bois situé devant les futures recrues.
«Vous êtes ici pour devenir soldat. Clama la femme au cheveux roux tressés de but-en-blanc. Ceux qui seront engagés seront entraînés. Ils deviendront de véritables combattants. Ils apprendront à combattre et se battront pour les cinq royaumes. Continua la général. Je serai le professeur de ceux qui resteront. Mais sachez une chose. Chaque jour des soldats meurent tués, ou se font torturer dans les cellules de nos ennemis. Il y a des façons bien plus douces de mourir, mais revenir vivant de la guerre vous couvrira d'honneur. Acheva enfin la général. »
Heureusement que j'ai une dernière volonté à respecter sinon je ne serai jamais venue. Au moins les gens l'écoutent, elle doit être une bonne général. Peut-être est-elle connue pour d'incroyables faits d'armes. Je me demande comment elle s'appelle? Monologua Méfistiris dans sa tête.
«Je vais maintenant vous demander de faire le salut des cinq royaumes. Je vais passer dans les rangs avec Sai'hili notre voyante. Cela nous permettra de voir qui parmi vous ont un avenir spécial. Sachez que ce n'est pas forcément une bonne nouvelle d'avoir un avenir incroyable. Reprit la rousse en sautant de l'estrade. Le salut de quoi!!! S'inquiéta la jeune femme paniquer. Puis jettent un coup d'œil à son voisin. Ce-dernier avait les bras croisés devant lui, paumes vers le ciel. Sa main gauche, qui s'était couverte d'écailles brun vert, au dessus de sa main droite dans laquelle miroitait un liquide noir, surment du pétrole.
Méfistiris s'appliqua à reproduire le salut. Faisant courir dans sa main droite de touts petits éclairs. N'étant pas sûr de contrôler son pouvoir qui avait tendance à être démonstratif ou absolument innactif…
Quand les deux femmes arrivèrent près d'elle, Méfistiris pu enfin voir qui était Sai'hili. C'était une vieille femme portant un sarouel pourpre comme son haut ainsi q'un un châle couvert de perles. Elle était montée sur le dos d'un shetland alezan. Quand elles s'approchèrent des deux noirauds et de l'assassin à temps partiel, la vieille sauta à bas de sa monture sous le regard surpris de la général. Sai'hili fit le tour de la femme au cheveux noirs. Elle reniflait comme si la noiraude sentait quelque chose de spécial. Puis elle lui murmura quelque chose qui fit écarquiller les yeux à la plus jeune. La voyante se recula puis se dirigea vers le voisin de la femme chat. La vieille femme recommença le processus et au final lui aussi écarquilla les yeux. Enfin elle se dirigea vers Méfistiris qui se sentait de moins en moins à l'aise. Et quand la vieille femme s'approcha pour lui murmurer quelque chose Méfistiris se concentra sur ses paroles. Pourtant la voyante ne dit presque rien sauf trois mots.
L'Étoile de Foudre.
Ces trois mots coordonnaient avec la prophétie que lui avait faite Ava.
"Tu trôneras au côté des étoiles, mais tu sera la seule qui descendra du ciel pour le frapper avec la puissance de la foudre et y mettre fin."
Comment la voyante avait-elle pu dire ces trois mots qui résonnaient en elle comme une vérité.
Puis la vieille femme s'écarta et repris son chemin. Toujours troublée Méfistiris fût amenée dans la grande salle de la caserne de la ville ou fût annoncé la répartition des chambres qui pour le plus grand malheur de le femme chat n'étaient pas individuelles. M'enfin le gouvernement n'allait pas mettre l'argent du pays dans des chambres individuelles alors qu'ils étaient en guerre. Elle se retrouva avec deux autres femmes: une certaine Shagura Sail'amentir ainsi qu'une autre du nom de Maéve Prélidienn. À elles trois elles occupaient la chambre 27.
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