A Broken Soul
J'étais triste quand Émilie m'a dit qu'elle ne partait pas en même temps que moi,
à cause d'un problème familial.Mais une semaine sans elle ne devrait pas me tuer.
Au moins, je pourrais aller m'allonger dans un parc, aller au StarBucks qui est en bas de chez nous ou encore rester glander dans notre nouvel appartement sans les remarques cinglantes d'Emilie sur ma fainéantise...
Un écouteur à l'oreille, je cherche ma valise parmi les centaines qui défilent sur le tapis de l’aéroport.
Une fois prise, je marche en direction de la sortie qui semble être à des kilomètres. Quand je parviens enfin à sortir, je regarde autour de moi, et respire un grand coup. "Je suis bien à New York. Cette ville, qui me fait rêver à travers les films depuis toute petite" pensais-je le sourire aux lèvres.
Les idées reprises, je sors mon téléphone de mon sac et appelle un taxi. Quand il arrive après une bonne dizaine minutes d'attente , je monte dedans et lui informe mon adresse. Il traverse la ville pendant que j'admire les buildings défilant par ma fenêtre. il s'arrête soudainement devant un immense bâtiment qui semble être ma nouvelle propriété.
-On est arrivés. Cela fera trente-cinq dollars. Me dit le conducteur en se tournant vers moi.
-Tenez .Répondais-je en lui tendant une masse de billets d'un dollars. J'ouvre la portière et descend du taxis. Je m'approche de la porte d'entrée en admirant la rue.
***
Après avoir passé mon après midi a défaire ma valise et à faire les courses,
je me repose enfin. Assise sur mon canapé, je regarde les passants par la fenêtre.
Soudain, mon téléphone sonne.
-Alaska ? Me dit la personne à l'autre bout du fil. Tu es bien arrivée? Alors c'est comment New York? Tu es pas trop fatiguée par les heures de décalage? il est quelle heure chez toi?
-Maman ! La stoppais-je.
Une question à la fois s'il te plaît. Oui je suis bien arrivé, il est vingt et une
heures trente.
- D'accord... Alors, dis moi comment est-ce?
-Je sais pas trop.. je viens d'arriver. En tout cas, ils sont plutôt sympas ici. Et je crois que nous n'avons pas de voisins en face avant l'année prochaine, le proprio m'en à informée.
-Ok ma chérie. Ton père t'embrasse. Bon je vais te laisser, On va déjeuner. Bisous !
Elle raccroche.
Je souffle et me laisse tomber sur le canapé, puis m'endors, dans les bras de
Morphée..
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