Les cicatrices

Auteur : Florian Pierrel

Dans une société futuriste où devait dominer l’intelligence, la moindre faute est impardonnable.

C’est le destin de Lili, âgé de dix-huit ans, elle devait passer son bac, jusque là parcours sans erreur.

Les parents avaient l’air gentils, mais c’était une société formaté par la Perfection.

Chaque jour, tout le monde devaient s’injecter une dose d’un liquide inconnu, seul le gouvernement savait.

Ce contenu permettait d’atteindre des capacités intellectuelles et physiques inimaginable.

Le jour du bac, Lili ne s’injectait plus de cela, elle avait esquivé les caméra et échapper à la surveillance de tous.

Sa mère l’observa.

- Tu n’as pas le droit à l’erreur.

- Pourquoi ?

- Tu sais ce qui arrive à ceux qui ratent.

Dans la salle de classe, la professeure principale expliqua :

-Aucune faute n’est permise, vous savez très bien.

Vous avez devant vous, une feuille blanche, votre sujet est à côté retourné.

Bonne chance.

Lili regarda le sujet.

« Comment imaginez vous notre futur et notre avenir ? »

Au bout de trente minutes de réflexions, sa main trembla avec le stylo.

Elle ne comprenait pas.

Son voisin Laurent trouva cela étrange.

Il lui murmura :

- Que t’arrive t-il ?

- Je ne … Je ne sais pas.

- C’est bizarre que tu trembles.

- Aide-moi.

- Non.

- Chut. Dit le surveillant.

Puis il essaya de repérer qui a parlé.

Lili se mit à vomir sur sa feuille.

Le surveillant prit son épaule et l’amena aux toilettes.

Il serra son épaule.

Lili versa des larmes.

- Pourquoi tu as vomi ?

- Je ne sais pas.

- Tu n’as pas pris ta dose !

- Non.

- Tu connais les sanctions.

- Non, lâchez-moi.

- La société doit être parfaite.

Le surveillant approcha son corps contre celui de Lili. Il mit sa main droite sur sa bouche.

Il sortit un couteau à lame aiguisée.

Il trancha vers la partie de l’œil. Lili tomba, s’agenouilla en saignant et pleurant.

Le surveillant appela les autorités et la mère de Lili.

C’est là qu’elle s’aperçut que la société était imparfaite.