Bal masqué
En aucun cas je ne pensais écrire une histoire sur la colère. Je me préparais pour une belle histoire de couleur. Et pourtant au détour d'une annonce, mon sang bouillonne de colère. Cela fait déjà six longs mois que nous faisons face à une tragédie humaine. Des milliers d'être humains meurent sur notre terre, morts qui plus est, évitables par de simples gestes.
On y est, je suis enfin en vacances, et déjà la rentrée se profile avec des appels aux renforts sanitaires. Étudiants et retraités venaient donc nous secourir ! Bien évidemment que nous savons que face à une deuxième vague nous allons tous nous écrouler. D'autant plus si nos dirigeants, que l'on ne peut critiquer par devoir de réserve, anticipent déjà le pire.
Pendant que désespérément j'essaie de me reposer, la France, comme à son habitude, parle de la rentrée bien avant l'heure sonnée. Je vous déteste, je vous hais, laissez nous croire encore au farniente et aux fêtes déjantées. Bien évidemment que le jour de la rentrée ne sera pas reculé, bien évidemment port du masque pour l'éternité, bien évidemment vous pouvez voter. Bien évidemment tout va recommencer. L'être humain n'apprend pas de ses erreurs mais les reproduit à jamais. Et tous ces gens qui font l'air de ne pas y penser. Vous m'énervez. Vous ralez par manque de masque puis par l'obligation d'en portez. Le peuple compare des faits qui ne peuvent être comparés. Les pseudo experts exultent par médias interposés.
Nos "vieux" vont tomber, nos jeunes amputés, délester de toute humanité.
La différence, cette fois ci, nous serons tous bronzés derrière nos masques customiser avec nos tenues blanches mettant en valeur notre teint hâlé.
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