La reine solitaire
Un nuage passe, blancheur immaculée.
Je regarde le ciel, et je me laisse aller.
Virevoltant comme la neige, mes pensées.
Dans les prés blanchâtres, je me vois gambader.
Le Printemps arrive, les bourgeons fleurissant,
La légère brise, caressant nos cheveux...
D'un éclat scintillant, d'un rouge étincelant,
L'Eté bouscule, Saison amusante, jeux...
D'une rafale, chassée par la reine Automne,
Majesté dorée, devant qui tout disparait.
Rien ne reste, de par la brise monotone.
Mais dans une mélodie, se sont réfugiées,
(Strophe Bonus)
Les trois autres Saisons, Printemps, Hiver, Eté.
Toutes tremblantes, par la terrible moisson,
Laissant dans sa solitude, la triste reine,
Qui, elle, ne rêvait que d'un mot, amitié.
Elle, qui ne souhaitait répandre aucun poison.
Se voyait désormais murée par une peine.
Elle, ne voulait que démontrer la beauté,
Des quatre Saisons, une fois à l'unisson.
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