Nombril
Pour la première fois,
J'ai pu me confier à toi,
J'ai avoué mes peines
Et mes crimes,
J'ai mis à jour mes pêchés
Et mes fragilités;
Il n'y a pas que des chemins de croix
Quand je suis à toi,
Si mes influences évoluent,
Toi, tu restes l'élue,
Tu es l'exemple même de la pureté,
Je répandrai dans le monde ce qui fait la vérité.
Quand je suis à des milliers de kilomètres
Du seul être
Qui compte essentiellement dans ma vie,
Mes pensées se bousculent et varient,
Tous les voyants sont au vert
Et j'en suis fier,
La partie n'est jamais gagnée d'avance,
Dommage que ce ne soit pas quelque chose qu'on nous apprend pendant l'enfance,
On pourrait savoir où s'arrêter
Si l'on ne peut pas se compléter;
Parfois, les mots peuvent meurtrir
Et pourraient ternir
Nos amours,
Ce n'est pas tous les jours
Qu'une jeune Vénus
Entre dans ma vie- jusque là sans surprise-
Fais-moi définitivement perdre la tête
Jusqu'à ce que la mort nous arrête.
Cela fait quelque temps que je te découvre,
Tu pourrais être une oeuvre du Musée du Louvre
Tellement tu es unique,
Pas de panique!
Après avoir dénudé ton corps du regard,
J'ai bien envie d'aller plus loin ce soir;
Ton nombril attire ta curiosité,
Je peux peut-être te déstabiliser par ma perversité,
Ton nombril est le vestige encore demeurant
Qui t'unissait à ta maman,
Tu as été détachée d'elle
Mais cela n'empêche pas que tu sois toute aussi belle;
Il est une minuscule planète
Sur la surface visible et nette
De ta peau, et qui ne porte pas encore la trace d'un ornement,
Je m'en énamoure de toi désespérément,
Pour être sincère,
Je désespère
Parce que tu pourrais t'échapper
Et tu pourrais me quitter...
Jeu de mains,
Jeu de vilains...
Poète incompris,
Je n'en suis pas moins un homme épris;
Je n'irai pas au-delà de ta ceinture,
S'il est dur
De combattre le désir en moi,
Ton nombril est à portée de mes doigts
Et de ma langue;
Toutes les hormones en communication
Maintiennent mon attention.
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