Pour ce que la folie a de plus raisonnable
« Et tous nos bleus à l’âme se marrent devant tant d’ineptie.
Car ils ont vu leurs enfants se maquiller les gonades
En faire des putains prêtes pour le grand cirque.
Ils ont bien ri les partisans du silence…
Quand leur sexe se gorgeait de sang pour nous faire croire à leur puissance.
Ils étaient moins crasseux derrière leur masque blanc.
Mais maintenant qu’ils ont les mains sales, qu’allons nous en faire ?
Sans nous adonner à la plus pure démangeaison…
STOP ! Arrêtez de donner dans l’illusion… Soyez plus fou que l’homme stagnant !
Douce vision versatile…
Ah ! Tirez donc leurs ongles vernis d’acide.
Pour ce que leur folie a de plus raisonnable. »
…
Mais ce sont des nids-de-poule, des trous chaotiques qui ne servent à rien ! Des plaies bidonnées, ouvertes sur nos stupéfactions ; qui ne nous empêchent pas de rire quand nous baisons leurs ornières…
Vous me regardez ?
Vous essayez de deviner le sens farfelu de ma litanie ? Rappelez-vous ceci : Que rien ne nous retient ! Que tout nous pousse à remonter la pente. Mais que rien ne saurait mieux nous faire dévaler la falaise que cette lucidité avenante ! Nous ne sommes que de tristes éléments de vie ! Une grande famille obsolète… Qui écumons lentement nos parfaits ratages !
Je ne vais pas tarder à m’allonger… Et je boufferai les racines de pissenlits par les pétales…
Ces folles utopies dont nous ne sommes que les témoins les plus gênants.
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