L'ombre des vents
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C'est le voile morne du temps qui s'évapore...
La semence noire qui s'entrelace...
Qui disparaît...
L'épaule fragile qui retient la vie ;
L'ami qui s'appuie...
Les yeux nous disent tout l'attrait ;
La brillance fugueuse ;
La vie devant l'autre...
Et les rires vaporeux...
Les stigmates qui façonnent les rides ;
Ces visages qui reposent l'âme
et disent les mêmes routes...
Allons, frères amis !
Baisons les pieds de l'agneau-loup...
Et hurlons avec lui les maux venteux qui s'effondrent.
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