" Monsieur,

Dans la rhétorique du Chihuahua, au chapitre 3, vous réduisez les dresseurs d'ours à de simples instruments de peur qu'on utiliserait pour menacer les gens. Comme si nous n'avions pas de sentiments ! C'est une honte !
Mon père a dressé des ours pendant 40 ans. J'ai moi-même pris la relève et forme mon fils à une belle carrière de dresseur. Il a ça dans le sang, vous savez. Il commence déjà à travailler sur sa peluche Winnie avec une approche toute particulière et jamais vue : il murmure aux oreilles des ours. Prometteur, non ? C'est dommage que la profession pâtisse de vos envolées lyriques stupides. Vous avez de la chance d'habiter loin de chez nous sinon, nous vous aurions fait connaître quelques uns des plus grincheux de nos ours des pyrénnées, histoire de mesurer votre courage.

Adieu. "

Cher Monsieur,
Il est évident que votre profession mérite des éloges. Dresser des peluches relève absolument de l'exploit surtout quand on voit le nombre croissant d'ours éventrés finir entre les griffes d'un chat psychopathe. De pluche... de plus, nous espérons que les ours aux oreilles desquels votre fiston sussure des mots doux, sont fabriqués en France, respectant ainsi les normes de sécurité élémentaires et le savoir-faire français. Grâce à vous, la France se relève.

Au plaisir,