Capucine
Capucine était une étudiante fort travailleuse, toujours dans les premières, et comme beaucoup d’autres, très juste financièrement.
Elle avait, selon elle, deux vilains penchants.
Le premier, elle aimait les fringues, quoi de plus naturel pour une jeune demoiselle me diriez-vous, si le second n’était pas le sexe gras, fort avec un soupçon de violence et d’interdit.
Pour conjuguer les deux, elle avait trouvé assez naturel de se prostituer. Pour cela, elle avait trouvé un hôtel premier prix avec un réceptionniste, « intéressé », où elle se rendait un à deux samedis par mois après avoir pris ses rendez-vous via différents sites. Elle n’avait pour limites que le préservatif, ne pas être attachée ni avoir les yeux bandés.
Cassie, de son surnom, n’achetait pas en quantité, mais en qualité, ce à quoi venait s’ajouter un dernier penchant, l’adrénaline du vol !
Elle se rendait toujours dans le même centre commercial, et ce qui devait arriver, arriva, elle se fit prendre (mot choisi) en toute fin de journée.
Elle attendait dans le local de sécurité tout en se disant que le « une dernière fois » du début d’après-midi avait été une fois de trop ! Ce qu’elle ne savait pas, c’est que l’un des agents de sécurité l’avait reconnu de la fois où elle avait été « l’attraction » d’un enterrement de vie de garçon.
Le responsable lui proposa donc, soit de repartir en voiture banalisée, soit de repartir avec la totalité de ses emplettes contre un moment de sexe no-limit avec les cinq agents, ce qu’elle accepta.
Elle devait d’abord être punie pour l’ensemble des méfaits commis. Accoudée à la table, chacun lui asséna donc quatre coups de ceinture sur les fesses, pour qu’elle les ait bien rouge et s’en souvienne pendant quelques jours.
Elle s’est ensuite trouvée à genoux afin de jouer de cinq instruments à vent allant du flûtiau jusqu’au haut-bois. Elle pris donc soin de chacun afin de les astiquer et de les faire reluire.
Elle y prit beaucoup de plaisir malgré la cuisson de son postérieur qu’elle ne pouvait reposer sur ses talons.
Cassie se transforma ensuite en trompette, puisque comme toute femme, elle n’avait que trois blocs à proposer aux cinq instruments qui alternativement se transformaient en piston.
Dans la mesure où il s’agit d’un récit érotique, je passerais sur la large panoplie de noms d’oiseaux qui furent employés. Je passerais également sur l’alternance des pistons dans les blocs, y entrant parfois à deux, et qui se trouvèrent ainsi plus que largement graissés. Je passerais également sur les gifles, coups de ceinture et de règle qui ceignirent son corps et permirent à son postérieur d’atteinte une teinte violacée.
Chacun joua d’embouchures et coulisses afin d’apprécier la musique émise par le pavillon féminin, objet d’autant d’attentions. Elle y prie beaucoup de jouissance jouant des notes sur toute une gamme mêlant douleurs et plaisirs sous les vagues de son quintette.
L’orchestre parvint plusieurs fois à se coordonner pour atteindre les notes de l’extase avant de dissoner faute de participants.
Alors que les notes retombaient, Cassie avisa le molosse, couché dans un coin du local, spectateur placide. Elle prit peur qu’ils ne décident de l’offrir au dernier membre de l’équipe.
Elle respira quand, encore nue, ils la poussèrent dehors avec ses affaires, le responsable conservant sa culotte comme trophée.
La nuit plus que fraîche de ce début avril apaisa quelque peu la chaleur de ses fesses. Elle enfila la jupe patineuse en simili qu’elle avait acheté, pour éviter le contact du jean, les chaussettes longues, heureusement en coton, qu’elle avait volé, puis enfin son pull et son blouson. Elle se débarbouilla enfin le visage avec une lingette pour retirer les affres visibles de ce moment de débauche.
Elle rentra chez elle d’une démarche, plutôt masculine, ne rencontrant heureusement personne. Son visage arborait un sourire qui ne la quitta pas jusqu’à son appartement…
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