Une enquêtrice... canine
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- Bon on reprendra ça demain, sauf moi. Rentrez chez vous Lieutenant. J’ai bien que ça à faire après tout.
- Ça marche, bonne soirée Capitaine Hébert.
- Ouais, ouais... Parle pour toi.
Au moins les routes et le pare-brise ont eu le temps de dégivrer, pas besoin de gratter. Je serai à l’heure Croquette.
***
- Oh bonsoir ma petite Croquette, t’es contente de me voir ! T’es bien la seule, plus que la seule.
- Wharf !
- Allez viens c’est l’heure de manger, tu dois bien être affamée aussi. Hein ma petite gloutonne ! Bon, pizza sur le canapé pour tous les deux.
- Merci bougre de Dieu pour ce repas et accessoirement ma vie de merde, sur ce allumons la boîte passe-temps. Pour briser ce silence.
- Ce soir, nous apprenons du nouveau sur l’affaire du boulanger, d’après le lieutenant Galloy il serait possible que cette histoire soit liée, à une autre affaire-
- MAIS JE RÊVE ! Je-vais-le-tuer.
- Wharf !
- Nous n’en savons pas davantage concer-
- Encore heureux… Ils pourraient même prévenir le meurtrier ces cons de médias.
- Et toi t’en penses quoi ma belle ? Une quête de vengeance qui tourne au vinaigre ? Bien possible.
- Wharf ! Wharf !
- T’as bien raison, tu fais un bien meilleur enquêteur que mon adjoint.
***
- Bon c’est l’heure de se coucher. Tu viens ?
Ce soir-là comme à mon habitude, je me couchais avec Croquette dans mes bras. Puisque je n’avais plus personne d’autre à tenir. Puis après avoir médité pendant des heures sur mon affaire en cours, ne menant à rien d’autre que de mauvaises pensées, je les pleurais. Serrant Croquette, qui elle, comme chaque nuit, s’appliquait à essuyer mes larmes de sa langue râpeuse, gémissant, attristée par le malheur de son maître.
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