François
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En revenant à la réalité, je sais que Jack, qui me regarde depuis cinq minutes, me transmet son passé. Il est douloureux, ça ne fait aucun doute. Nous nous ressemblons en de nombreux points.
Il faut que notre complicité reste gravée ici, dans nos mémoires et sur Terre jusqu’à ce que nos vies s’envolent. Jusqu’à ce que nous retrouvions tous deux Magalie.
Il s’agissait de quelques brefs souvenirs. Ceux que nous avions envie de partager. Ceux qui nous ont marqués.
Mais tout ceci appartient au passé désormais. Et demain sera un autre jour.
Je caresse mon Berger allemand et ferme les yeux quelques instants, son corps près de moi, m’accompagnant pour le repos éternel qui viendra prochainement.
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