LEO - Miss France dans toute sa splendeur !
Il y a du olé olé dans ce chapitre, attention :p
Panic! At The Disco - Say Amen (Saturday Night)
Pour la énième fois, j'essaie d'appeler Miss France sur son portable, mais je tombe sur sa messagerie. Bon, soit elle m'a blacklisté, soit elle a jeté son téléphone quelque part dans un caniveau ! Dans tous les cas, ça me fait grave chier ! Sans parler de mes boules qui me font encore un mal de chien, aaah la garce !
— He oh toi ! Range ce téléphone et va bosser ! On ne te paie pas pour que tu te tournes les pouces, y a des clients qui attendent d'être servis !
Je lance un regard mauvais au pingouin qui vient de me houspiller, mais ne réplique pas. Je plaque un sourire sur mes lèvres et saisis un plateau où trônent plusieurs verres de champagne, puis m'en vais rejoindre la salle de réception du Caesars Palace.
J'essaie de ne pas grimacer, mais merde comme cette stupide tenue de serveur me gratte ! J'ai envie de tirer sur le col, mais non je peux pas ! Les démons vont me repérer à des kilomètres si jamais ils voyaient ne serait-ce qu'un petit bout de tatouage. Mais fait chier vraiment ! Et Miss France qui a disparu !
OK, je l'ai peut-être un peu poussé à bout hier soir, mais merde quoi ! C'était quoi ces manières de me fliquer comme si je lui devais des explications et tout ça ? C'est pas comme si j'étais son mec ! Et puis moins elle en saura sur toute cette histoire, mieux elle se portera ! C'est déjà difficile d'avoir à l'entraîner là-dedans alors...
Je lâche un soupir d'exaspération : malgré tous ces super arguments, je me sens quand même un peu mal. Et j'ai l'impression d'être un gros con.
Je circule parmi les convives en scannant discrètement les lieux. Mais où est-ce que tu te planques Allistair ? Bon, c'est pas comme si je savais quelle tête il a non plus ! C'est idiot, on aurait dû demander à Jean-Luc de nous faire un portrait robot.
De nouveaux invités déboulent dans la salle, un groupe de petits pédants en costume, avec de jolies minettes à leurs bras. L'une d'elles attire particulièrement mon attention. Moulée dans une superbe robe noire, elle a un de ces culs ! Non, mais wait ? Je faillis lâcher mon plateau de champagne en reconnaissant Miss France dans toute sa splendeur. Mais qu'est-ce qu'elle fout avec ces types ??
Je ne peux pas m'empêcher de la dévorer des yeux tellement elle est canon dans sa longue robe fendue à mi-cuisse sur le côté. Ses cheveux sont savamment ramenés sur une épaule, dévoilant son dos nu et tatoué. Fuck, elle est vraiment sublime !
Le mec qui l'accompagne glisse une main sur sa hanche et lui murmure je ne sais quoi à l'oreille. Je vois ses lèvres qui effleurent la peau de super nana... et j'ai bien envie de lui foutre mon plateau en pleine gueule à cet abruti.
— Hé toi ! Va apporter du champagne aux nouveaux venus ! m'ordonne le pingouin de tout à l'heure.
Pour un peu et je l'envoie valser à l'autre bout de la pièce aussi celui-là, mais je me retiens en soufflant. Faut que je me concentre sur la mission. Allistair. Et puis d'abord, pourquoi je me mets dans un état pareil ? Miss France peut bien se faire tripoter par cent mecs que je m'en tape royalement !
J'avance vers eux, un sourire crispé aux lèvres et rencontre le regard narquois de cette petite garce dont la bouche sexy dessine une moue sadique.
— Du champagne babe ? lui demande l'abruti à ses côtés et je roule des yeux vers « babe » qui me fait un beau sourire... condescendant.
— Oui un verre pour moi, serveur, elle me dit d'une voix suave et j'ai juste envie de l'étrangler. A la place, je lui jette plutôt un regard genre « faut qu'on parle », mais elle m'ignore carrément. Ok, elle m'en veut toujours pour hier apparemment !
Tans pis, je suis sur le point de tourner les talons avec mon plateau vide lorsqu'un mec s'approche de la clique de Miss France. Il leur informe que les membres du club sont attendus dans la salle rouge pour la suite des festivités. ça pue la magouille à plein nez. Je suis prêt à mettre ma main au feu qu'ils parlent de la vente d'armes.
La bande de ploucs avance et au moment où petite garce arrive à ma hauteur, elle m'adresse un sourire goguenard. Puis elle décale légèrement la fente de sa robe, dévoilant des porte-jarretelles ultra-sexy. Heureusement que mes boules sont encore en miettes, parce que la vue est vraiment bandante !
Je lui lance un regard noir, puis d'un geste faussement maladroit, je fais tomber mon plateau vers son acolyte. L'impact est assez fort pour que son verre de champagne lui saute des mains et cogne brutalement son nez. L'air exagérément horrifié, je me précipite aussitôt avec un mouchoir pour essuyer le sang qui coule.
— Je suis vraiment navré monsieur ! Laissez-moi vous aider à...
— Mais dégage pauvre tâche ! lance le gars en me repoussant rudement. Je me laisse faire, la mine faussement désolée, le mouchoir ensanglanté fermement serré dans mon poing. Mais qui est-ce qui a engagé un con pareil ? Foutez-le moi dehors !
— Chéri, ça va aller, susurre alors Miss France en se mettant entre nous. Elle prend une voix cajoleuse et ausculte l'autre qui se laisse faire, l'air niais. Montre-moi ton nez, mmmm, il faut soigner cette vilaine blessure, et je sais exactement comment faire... Elle lui adresse un sourire coquin et le crétin oublie aussitôt mon existence.
J'en profite pour m'éclipser sans demander mon reste. J'ai juste le temps d'entendre « chéri » dire à ses acolytes d'y aller, que lui et Jeanine les rejoindront plus tard.
Jeanine sérieux ?! Je les suis du regard et bouillonne carrément de rage en voyant le petit con tripoter Miss France qui glousse comme une midinette. Oubliant complètement le plan impliquant le mouchoir que j'ai dans la main, je les file à distance respectable. Ils vont où comme ça ?
Petite garce tire l'autre par la main en se mordillant la lèvre d'un air suggestif et l'entraîne dans les toilettes les plus proches. Il la suit complètement charmé et visiblement très impatient de se faire ausculter.
C'est carrément du n'importe quoi tout ça ! Je ne sais pas du tout ce qu'elle a en tête, mais pas question de la laisser prendre du bon temps avec ce crétin alors qu'on a un démon à coffrer ! Je me précipite à mon tour dans ces foutues chiottes... pour retrouver Miss France en train de fracasser le nez de son match du soir sur un lavabo.
Le pauvre s'effondre sur le carrelage, la gueule cassée et partie pour quelques heures de sieste forcée, sous le regard satisfait de « babe ». Elle lui donne un petit coup du bout de ses talons pour s'assurer qu'il est vraiment out, puis lève le regard vers moi.
— Aide-moi à cacher ce mec dans une cabine, me lance-t-elle sèchement.
On balance sans ménagement la Belle au bois dormant sur la cuvette des toilettes.
— Alors Jeanine, pendant un instant j'ai vraiment cru que t'allais te faire ce bourges, je me moque alors qu'elle ferme la porte de la cabine en soupirant.
Ma remarque la fait aussitôt démarrer au quart de tour. Faut vraiment que j'apprenne à la boucler par moment.
— Espèce de connard ! elle explose alors en m'envoyant son poing dans la figure. J'évite le coup de justesse, mais elle revient à la charge avec une hargne effrayante. Je suis pas une pute OK ? Alors ferme ta gueule !
Je parviens à attraper son bras, puis je la retourne, de manière à plaquer son dos contre mon torse. Je la maintiens ensuite fermement contre moi. Elle se débat comme une diablesse en m'insultant copieusement, mais je tiens bon.
— Miss France ! Je suis désolé OK ! T'as raison, je suis un connard ! Et au parc je l'avais bien mérité ! Mais là faut que tu te calmes s'il te plait !
Elle m'envoie son coude dans les côtes m'arrachant une grimace de douleur, mais je ne la relâche toujours pas.
— Si tu veux tout savoir, Ishtar c'est mon ex, je lâche alors comme un cheveu sur la soupe. Mais j'aime pas trop en parler, ça ne s'est pas bien fini entre nous.
Curieusement, cette confession inattendue la calme. Je ne sais même pas pourquoi je lui parle d'Isha. Mais au moins, Miss France a arrêté de se débattre et on reste un moment comme ça, plaqués l'un contre l'autre, sans rien dire.
Puis elle finit par se défaire de notre étreinte et se retourne pour me faire face.
— Je ne sais pas ce qui s'est passé entre toi et cette Ishtar, mais t'es vraiment un enfoiré parfois ! elle me crache en enfonçant un index rageur dans mon torse. Et pour ta gouverne, je me tape pas des Bourges... mais les serveurs sexy par contre, elle ajoute en me regardant droit dans les yeux puis elle agrippe ma chemise.
Hein ?
Miss France m'attire vers elle et je fonds aussitôt sur ses lèvres, j'avoue, j'en rêve depuis tout à l'heure ! Ses doigts glissent derrière ma nuque et elle approfondit sauvagement notre baiser. C'est dingue, mais je bande déjà comme un malade !
Mes mains descendent vers ses cuisses et j'agrippe ses fesses pour la porter contre moi, tandis qu'on continue de s'embrasser comme des camés en manque. Je suis dévoré par l'envie de la prendre là maintenant, juste à côté de l'autre guignol. J'en peux plus, au diable les préliminaires !
Mes paumes glissent sous sa robe et je tire sans ménagement sur sa culotte quand elle m'arrête et se détache de moi. Quoi ? Mais non !
— Attends ! elle halète en levant un doigt, puis elle ouvre la porte de la cabine et se penche vers l'autre abruti pour fouiller dans ses poches. Elle se redresse ensuite avec un sachet brillant à la main.
Quand je disais que cette fille me rendait dingue, j'ai carrément oublié le préservatif !
Miss France me pousse en arrière et je me retrouve le dos contre un lavabo. Lentement, sensuellement, elle défait la ceinture de mon pantalon qui tombe au sol. Une de ses mains empoigne mon sexe déjà bien dur et dressé, tandis que l'autre porte le sachet de préservatif à ses lèvres et elle déchire l'emballage avec ses dents. Elle m'enfile ensuite le bout de latex, ses prunelles vertes ancrées dans les miennes.
— Et maintenant Cow-boy, prends-moi, elle m'ordonne.
Gosh ! Pas besoin de me le dire deux fois ! Je la soulève à nouveau, lui arrache carrément sa culotte et la plaque contre le mur d'en face. Je capture ses lèvres et je m'enfonce en elle sans aucune délicatesse. Elle gémit contre ma bouche en serrant les cuisses autour de ma taille, tandis que ses ongles me griffent le dos.
Bordel ! J'ai l'impression d'être en rut. J'ai besoin de la marteler sauvagement contre ce mur, l'entendre crier de plaisir, sentir ses doigts s'enfoncer dans ma peau. Miss France s'agrippe à moi tandis que mon sexe va et vient de plus en plus vite en elle. Je m'enivre de son parfum. Nos lèvres se cherchent, nos langues s'entremêlent... j'ai l'impression que mon corps va se fondre au sien.
Une vague de plaisir m'envahit, mais Miss France me devance. J'écrase ma bouche sur la sienne au moment où elle jouit. Son corps tout entier tremble et frissonne, et je sens son sexe qui se contracte autour du mien.
Nom de dieu ! C'est tellement bon que je viens à mon tour et comme un putain de vampire, je lui mords l'épaule. Elle a cependant l'air d'aimer ça, car elle agrippe mes cheveux, et mes dents s'enfoncent davantage dans sa peau.
Et puis c'est fini.
On reste quelques secondes collés serrés, la respiration haletante. Miss France me repousse ensuite doucement et je relâche ses jambes. Sans un mot, on s'écarte l'un de l'autre et on se rhabille comme on peut.
Au moment de partir, la Miss glisse un doigt coquin sur mon menton, puis avec un beau sourire malicieux elle me lance :
— C'était pas mal du tout, mieux qu'avec un Bourges.
Elle sort ensuite de la pièce en ricanant, me laissant en plan, les yeux comme des soucoupes. Non, mais sérieux ?! Elle me sort vraiment un truc comme ça après ce qu'on vient de faire ? La garce !
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