Chapitre 4 : и еще один
Pour ce chapitre, nous vous proposons une musique dans le thème de la Russie avec Panzerkampf de Sabaton.
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— Il doit être mignon, mais tu sais bien que le Coran m'interdit ce genre de relation ! De toute façon, je préfère regarder de belles meufs.
— Brrrr, je me demande bien ce que vous pouvez trouver aux filles, vous les hétéros… C’est un petit russe en plus, ma première fois avec un.... Bolchévique ! Il s’appelle euh... Nikita si je me souviens bien.
— Tiens, comme Khrouchtchev !
— Ah ouais, je n’y avais pas pensé. T’es calé en histoire, en fait !
— Merde ! Je n’ai pas de vraie vodka russe par contre... je ne vais quand même pas lui proposer de la Poliakoff ?
— Sers lui une Leffe aussi pour commencer, ne t’inquiètes pas. D’ailleurs, il me semble que le Coran interdit aussi de vendre de l’alcool, non ?
— Wallah, mais bon tu sais, on ne respecte pas toujours tout, Inch Allah !
Mon mec semble me chercher du regard, je lui adresse donc un clin d'œil quand il m'aperçoit. Il s’approche, alors qu’Hichem est en train de servir une autre Leffe Pression. En l’observant plus en détail, je suis convaincu qu’il va bien sustenter mes désirs pour ce soir ! Le léger contre-jour dû à l’éclairage du bar le rend encore plus beau en vrai que sur l’appli, et surtout, il a l’air d’avoir un de ces culs...mon dieu !
En arrivant devant moi, alors qu’il semble hésiter à me serrer la main, je prends les devant en l’enserrant dans mes bras et en l’embrassant comme un mort de faim, puis lui propose de trinquer. Je fais ensuite l’effort d’apprendre un peu à le connaître, non pas par intérêt, n’ayant personnellement pas grand-chose à faire de sa vie, mais malgré tout, il faut bien savoir draguer dans les règles de l’art, et en général, ils apprécient qu’on les écoute parler.
Avant qu’Hichem lance la playlist que je préfère, un savoureux mélange entre plusieurs styles, saupoudré de quelques morceaux orientaux, je finis d’un trait ma bière et attrape Nikita par sa manche. Je l’entraîne sur la piste alors que résonne The Spectre d’Alan Walker, démarrant une danse plus ou moins harmonieuse, mais surtout très rapprochée. Nous dansons et buvons pendant encore deux bonnes heures, avant que je lui propose de venir chez moi, avec un air qui en dit long sur mes intentions. Il m’emboîte alors le pas dans les rues de notre ville à nouveau très animée ce soir, pendant que moi, j’espère bien l’emboîter lui !
Comme les autres, il semble assez surpris par la grandeur de mon appartement, espérant pour ma part la grandeur d’autre chose. Après un rapide tour du propriétaire, je l’invite à prendre place sur mon lit, tout en ayant intentionnellement omis de lui présenter ma salle de musique, que je ne montre certainement pas à n’importe qui.
— Bon, passons aux choses sérieuses ! Actif ? Passif ? Les deux ? Je m’adapte !
— Alors du coup… je veux bien me laisser faire un moment, du moins au début !
— D’accord, mais t’as intérêt à assurer !
— Haha, ne t’en fais pas ! s’écrie-t-il en faisant voler son t-shirt.
Il ne m’en fallait pas tant pour que je me mette complètement à nu et retire rageusement son pantalon, manquant de le faire tomber du lit en tirant un peu fort. Sans lui demander de consentement plus explicite, je positionne mes jambes de part et d’autre de ses épaules et lui présente mon sexe, plus raide qu’une planche de bois.
Je pousse un soupir de satisfaction en constatant qu’il est bien plus entreprenant que la moyenne. Il s’active déjà avec ardeur, faisant simultanément usage de sa main et sa langue avec une précision millimétrée. Le sentant expérimenté, je n’hésite pas à effectuer de légers mouvements de bassin pour accompagner plus amplement les siens. S’ils pouvaient tous être comme lui, mes soirées seraient encore plus agréables ! Et… s’il se montre tout aussi adroit et rompu à mes pratiques favorites, il a peut-être une chance que je garde son contact.
Je le laisse saisir mes fesses pour s’assurer une meilleure prise, mais lorsqu’il s’autorise à s’aventurer entre celles-ci, je lui assène une claque bien sèche sur le haut du bras. Il sursaute, me questionnant de ses yeux déjà électrisés par le plaisir de se faire malmener par mes soins.
— Pas touche pour l’instant ! D'ailleurs, fous-toi sur les genoux, maintenant ! T’as besoin de beaucoup de préparation ?
— Non, vas-y rapidement avec deux ou trois doigts et pas mal de salive, ça suffira !
— T’as l’air d’être un bon toi, tu me plais !
— Et encore, tu n’as pas tout vu !
Prodigieusement excité par ses courtes mèches blondes qui viennent agrémenter un visage à la fois angélique et démoniaque, j’abandonne rapidement les mouvements circulaires de mes doigts, pour le pénétrer d’un coup sec. Son gémissement surpris n’en exprime pas moins de gratitude, et je dois me retenir pour éviter que mon excitation croisse de manière exponentielle jusqu’à un crash prématuré.
Il relève son torse svelte, tentant de quérir un peu de douceur au contact de mes lèvres, mais loin de lui accorder cette faveur, je le bloque fermement au niveau des omoplates et me couche ensuite complètement sur lui. Pris d’une envie soudaine, je me mets en position de pompe et effectue quelques descentes et remontées, mon souffle chaud balayant sa nuque.
Sans perdre de temps, ayant envie d’explorer le maximum de positions, je lui intime - moins fermement, au vu de la qualité de sa prestation -, de se positionner sur le dos au bord du lit. Je reprends mon limage sans aucune difficulté, mon russe semblant parfaitement relâché. Il me semble que nous avons la même idée lorsqu’il répond instantanément à mon sourire carnassier par un pincement de lèvre explicite.
Je suspends alors quelques instants mon travail pour glisser deux doigts aux côtés de mon sexe. C’est le kif total ! Je m’amuse à effectuer différentes variations, mettant parfois les va-et-vient en phase, parfois le contraire ! Les petites interjections miaulées dans sa langue natale — Сломать меня ! — ne laissent aucun doute, il plane bel et bien !
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