— Rentrons, j'ai froid.

Le visage d'Anita marqué par l'inquiétude par ses joues écarlates, il fallait dire qu'il ne s'agissait pas qu'une petite tâche de sang, mais elle s'étalait à partir de ma poitrine jusqu'au bas du chemisier. Il débordait de mon pantalon, mes cheveux ébourifés, je ne savais pas à quoi je ressemblais depuis que mon départ de chez Michel, dans quel état physique j'étais. Me rappeler de Nadia me chagrinait. Lorsque la glace de l'entrée projeta mon image, mes larmes ruisselèrent. Anita insistait encore et encore. Me confronter à mes propres actes, au fond de moi, aucun souvenir ne me suggéra que je l'avait tuée, je ne pouvais pas avouer un meurtre sans savoir si je l'avais vraiment commis. J'entraperçus dans la salle de séjour,une bouteille de champagne.

— Oh ma chérie, tu avais ...

—Oui maman...