Je récupérai dans ma voiture, une torche. Je l'allumai et j'éclairai les marches. De nouveau avec mon matériel, je m'accroupis pour frotter les marches. Je voulais oublier cette atrocité, j'étais obnubilée par cela, comme si c'était ancrée en moi, dans ma mémoire et tant que Nadia sera en moi désormais, je resterai traumatisée. Mes efforts restèrent en vain. Le sang avait déjà trop séché, cela devenait pâle mais les tâches ne disparaissaient pas. C'était un signe pour moi. Je désespérai, je cède à la colère et aux sanglots. Je pestai contre moi-même, contre mes soucis, ma maison et mon association qui me mettaient en péril. Allai-je pouvoir assurer la deuxième partie de ma dette ? Monique me secondait brillamment. Dynamique, elle ne manquait pas d'idée pour mon association. C'était grâce à elle, son soutien, elle m'était d'un grand secours. Elle m' organisait des tombolas et intervenait auprès du Maire. Cette femme m' influençait dans mes prises de décisions, elle m'était d'un grand secours.

— Je devais appeler Monique ! Je l'ai dit à Anita . Monique savait pour mon rendez-vous avec Michel. Elle va me demander comment cela s'est passé ? Que vais-je lui dire ?????