20- Café
Je ne trouvais pas le moyen de m'assoupir. Je restais à la même place. Je fus mal. Mon geste pour Michel me culpabilisait. Je n'avais répondu qu'à un instinct de survie, c'était lui ou moi. Je fermais et ouvrais les yeux toutes les heures sur mon réveil. Impatiente de voir le jour se lever. Je contacterai Monique qui attendait un compte rendu de ma part. Elle saura me guider pour la suite. Je pouvais me fier à elle, je n'étais rien sans elle. Ne pas pouvoir bouger m'empêchait de calmer mes angoisses. Je marmonnais dans mes pensées de cette nuit affreuse et sans sommeil. Dès que sept heures et demie sonnaient à la cloche de l'église, les chiens commençaient à s'agiter par la faim et le besoin d'uriner. Je pestais de ne pas me reposer davantage. Je les entendais s'énerver. Je me levai un peu titubante, je marchai au radar. Les chiens sortirent dehors et je profitai pour boire mon café.
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