La jeunesse on en fait ce qu'on veut. Elle est malléable, corvéable, serviable. Elle sert le Grand Capital comme elle a servi toutes les dictatures sans aucune exception. Le capitalisme, comme toutes les idéologies qui l'ont précédé se sont servi à qui mieux mieux de la jeunesse pour lui servir de caution, de porte drapeau.
Pour le capitalisme la jeunesse est la chaussette trouée que l'on met à la poubelle. Les médias de masse ont supplanté la jeunesse comme vecteur de communication, ou plutôt de propagande, pour véhiculer la doxa fasciste. Les supernova des grandes dictatures ayant explosé en une foultitude d'étoiles qui portent en elles les germes d'une multitude de fascismes, qui, ces derniers, sont toujours présents mais distillés à petite dose pour s’infiltrer par capillarité dans nos vies quotidiennes sans que notre conscience ou notre raison ne s'en aperçoive.
Rien ne se perd tout se transforme,la jeunesse comme débris mais vite récupérée pour constituer un nouveau fer de lance de ces micro-fascismes qui infestent la société consumériste. Et ce n'est pas demain la veille qu'il faudra espérer un retour aux sources des vrais valeurs.
Pour s'en convaincre, il suffit de lire quel est le centre d'intérêt des jeunes sur le site scribay. C'est affolant de débilité.
Oui, il y a des chiens de garde à chaque coins de rue pour veiller au grain.
Adrien de saint-Alban