Chapitre.4

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Mais ce n' était pas la belle Cynthia qui avait écrit cette lettre. Étienne était allé vérifier, la belle déchainée comme jamais était une machine de guerre, d'un commun accord ils avaient évité les montagnes et les coins à écho. il sortait, tout de même de cette partie de jambe en l'air, endolori et courbaturé, quel l’athlète était cette Cynthia. Mais elle le lui répéta, le scanda même:

Je... Han ! ne...han, suiiis Paaaas Venue ouiiiii, pour,oooour, me caser ! De touuuute faconooooui, plus , oh...

Le reste, devint inaudible, mais Étienne appris plus tard que la jolie blonde retournait vivre avec son Crocodile Dundee ! mais qu'elle n'était pas contre une virée au col du diable, juste avant de se faire accompagner à l'aéroport. Étienne jugea prudent de refuser, Cynyhia ne parut pas s'en offusquer plus que cela, mais elle répliqua que son partenaire du soir était devenu un petit joueur.

Rassuré, et déçu en même temps Étienne devra chercher qui de ses conquêtes temporaires et épisodiques était assez folle pour vouloir l'enchainer !

Mais pour l'instant, il devra se reposer un peu, avant de continuer son enquête. Il rentra alors chez lui, embarqua un vieux sac de couchage, enfourna dans un sac à dos des provisions pour une semaine et partit bivouaquer dans les bois, en dessus du petit lac Noir.

***

Alors qu'Étienne dormait du sommeil du juste, il fut réveillé par des cris inhumains. Ils venaient du lac, juste en dessous, il lui semblait une femme devait se noyer !

N'écoutant que son grand coeur Étienne le brave, plongeât dans l'eau noire et glacée, il vit dans un rayon de lune, une femme qu'il crut voir nue s'en aller, un paquet de fringues sous les bras; et , le plus étonnant, il crut reconnaitre son ancienne institutrice. Mais il devait se tromper, surement il se trompait même, une coincée de cet acabit ne se baignait pas à poil. Il regagna son sac de couchage, l'inconnue du lac Noir semblait hors de danger.

Il n'arrivait plus à dormir à présent, trop de questions se bousculaient dans sa petite tête d'homme des bois.

Était-ce Martine, la veuve éplorée? Jeannine l'ex-femme du maire? Mathilde, la discrète, mais Mathilde la torride?

Mathilde, oui il en était certain maintenant ce ne pouvait être que la jolie rousse de la bibliothèque, elle seule était capable de ce genre de phrases.

Le gogol, un peu rustre et bas du front avait appris pratiquement par coeur le texte de la lettre et se le remémorait mot par mot :

Brulant comme le Vésuve, Mathilde était d'origine italienne.

Torride comme le désert de Gobi, il se rappelait lui avoir dit, un jour de pleine lune que ses seins, ses fesses étaient des dunes. qu'est ce qu'il pouvait dire comme conneries âpres l'amour quand la lune éclairait le large fessier de la rouquine. il en était certain , c'était Mathilde.

Content d'avoir réglé son problème il s'endormit comme un bébé, rêvant d'un champ de dune ou il courrait nu, avec une mademoiselle Jeanne rayonnante et un Longtarin qui les poursuivait, grimé en Madame Marthe, l'odieuse institutrice.

Lorsqu'il se réveillât au premier rayon de soleil, il fut content, il se rappelait qu'on était jeudi, le jeudi la bibliothèque était fermée, et il le savait quand elle n'était pas à son travail, la jolie bibliothécaire mademoiselle Jeanne à lunette faisait son jogging...au bord du lac Noir .

Alors, il n'avait plus qu'à attendre

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