Prêchi-prêcha pour un précis pressé... (Discours 3ème partie) suite et fin (discours du 10.12.2018)
Je veux renouer avec une idée juste : que le surcroît de travail accepté constitue un surcroît de revenu ; les heures supplémentaires seront versées sans impôts ni charges dès 2019. Et je veux qu'une vraie amélioration soit tout de suite perceptible ; c'est pourquoi je demanderai à tous les employeurs qui le peuvent, de verser une prime de fin d'année à leurs employés et cette prime n'aura à acquitter ni impôt ni charge.
Quand j'étais gosse mes parents m'ont appris à ne pas dire "je veux", c'est pas poli. Tu n'es donc, pas poli, "oui-oui" le Ronron !
Le surcroît de travail accepté : ça signifierait-il qu'il y aurait un surcroît de travail imposé ? Non-accepté ? Promotion canapé ?
Les retraités constituent une partie précieuse de notre Nation. Pour ceux qui touchent moins de 2.000 euros par mois, nous annulerons en 2019 la hausse de CSG subie cette année ; l'effort qui leur a été demandé, était trop important et il n'était pas juste. Dès demain, le Premier ministre présentera l'ensemble de ces décisions aux parlementaires.
Tu m'étonnes : ils ne comptent que pour très peu. Tu parles Charles ! Z'ont de l'argent frais ? Ils n'ont plus de dents, ils ne peuvent plus se révolter, ils ont peur pour leurs enfants, leurs petits-enfants, ils sont coincés en somme... Mais fais gaffe tout de même, relis ton Rabelais, y a pas pire que les moutons acculés au bout d'une impasse, celles/ceux qui n'ont rien à perdre peuvent mener à ta perte...
La hausse de CSG subie cette année signifie-t-il donc que l'année prochaine cette hausse sera de nouveau imposée ? Il me semble bien - malheureusement - que oui, n'est-il pas ?
Mais nous ne devons pas nous arrêter là. J'ai besoin que nos grandes entreprises, nos concitoyens les plus fortunés, aident la Nation à réussir ; je les réunirai et prendrai des décisions en ce sens dès cette semaine. Je sais que certains voudraient dans ce contexte que je revienne sur la réforme de l'impôt sur la fortune mais pendant près de 40 ans, il a existé ; vivions-nous mieux durant cette période ? Les plus riches partaient et notre pays s'affaiblissait. Conformément aux engagements pris devant vous, cet impôt a été supprimé pour ceux qui investissent dans notre économie et donc aident à créer des emplois ; et il a été maintenu au contraire pour ceux qui ont une fortune immobilière.
...nous arrêter là. Pour s'arrêter il eut bien fallu avancer, faire un pas... Sachant que ces petits pas ne comptent que pour cette année, l'année prochaine sera la preuve du sur place,d'où aucune avancée. L'arrêt est déjà-là (c'est bien pour cela que les Gilets Jaunes marchent dans les rues).
Si ceux qui devaient payer leurs impôts le faisaient, alors il n'y aurait pas tant de problèmes et d'injustices signalés. Faites appliquer les lois et ensuite nous verrons si ce raisonnement tient toujours. Je suis partisan de l'I.S.F. pour tous ! Je suis pour que nous gagnons tous beaucoup d'argent et que nous payons tous beaucoup d'impôts, si cela peut vous faire plaisir. Qu'importe le travail, pourvu qu'on ait la santé, l'intuition, l'imagination, et la créativité.
Revoyez un peu ce qu'à fait Mohammed Yunus avec le micro-crédit. Je ne parle pas d'Attalalali !
Revenir en arrière nous affaiblirait alors même que nous sommes en train de recréer des emplois dans tous les secteurs. Cependant, le gouvernement et le Parlement devront aller plus loin pour mettre fin aux avantages indus et aux évasions fiscales. Le dirigeant d'une entreprise française doit payer ses impôts en France et les grandes entreprises qui y font des profits doivent y payer l'impôt, c'est la simple justice.
Bravo ! Il fallait l'entendre dire pour en être sûr ! Cela voudrait-il dire que ce n'est pas appliqué ? que ce n'est pas évident pour tout le monde ?
Vous le voyez, nous répondrons à l'urgence économique et sociale par des mesures fortes, par des baisses d'impôts plus rapides, par une meilleure maîtrise des dépenses plutôt que par des reculs. J’entends que le gouvernement poursuive l'ambition des transformations de notre pays que le peuple a choisie il y a maintenant 18 mois ; nous avons devant nous à conduire une réforme profonde de l'Etat, de l'indemnisation du chômage et des retraites. Elles sont indispensables.
L'urgence économique et sociale : et l'urgence écologique qui est la seule véritable urgence ? La question écologique est ontologiquement la question de l'urgence à sur-vivre. (Et l'origine de l'augmentation du diesel, me semble-t-il ? Donc toute cette mise en scène était bien pour provoquer la limite d'acceptation du peuple et les Gilets Jaunes font partis du scénario. La ruse consiste à faire penser au peuple qu'il a choisi de créer lui-même les Gilets Jaunes...) Il s'agit de manipulation pure.
Des promesses... aujourd'hui en 2019, que j'écris ces lignes, c'est risibles - quand on a encore la force de rire (jaune ?) - car, pour reprendre Mittérand face à Christine Ockrent dans les Jardins de l'Élysée dans les années 80 : "les promesses n'engagent que ceux qui y croient." Bien joué Macronronron, échec à la Dame des Gilets Jaunes !
Nous voulons des règles plus justes, plus simples, plus claires et qui récompensent ceux qui travaillent. C'est bien l'aveu que la justice, la simplicité et l'honnêteté ne sont pas de mises actuellement...
Mais aujourd'hui, c'est aussi avec notre projet collectif que nous devons renouer. Pour la France et pour l'Europe. C'est pourquoi le débat national annoncé doit être beaucoup plus large. Pour cela, nous devons avant toute chose, assumer tous ensemble tous nos devoirs. Le devoir de produire pour pouvoir redistribuer, le devoir d'apprendre pour être un citoyen libre, le devoir de changer pour tenir compte de l'urgence de notre dette climatique et budgétaire.
Style hugolien, ne vous semble-t-il pas ? Quoique cette notion de devoir de produire heurte mon oreille, tout cela pour justifier la notion de redistribution : une réinterprétation du Capital, façon Néolibéral !
Pour réussir, nous devons nous rassembler et aborder ensemble toutes les questions essentielles à la Nation. Je veux que soient posées les questions qui touchent à la représentation ; la possibilité de voir les courants d'opinion mieux entendus dans leur diversité, une loi électorale plus juste, la prise en compte du vote blanc et même que soient admis à participer au débat des citoyens n'appartenant pas à des partis.
Mais tu as déjà les réponses et les limites que tu imposes au débat.
Je veux que soit posée la question de l'équilibre de notre fiscalité pour qu'elle permette à la fois la justice et l'efficacité du pays. Je veux que soit posée la question de notre quotidien pour faire face aux changements climatiques : se loger, se déplacer, se chauffer. Et les bonnes solutions émergeront aussi du terrain. Je veux que soit posée la question de l'organisation de l'Etat, de la manière dont il est gouverné et administré depuis Paris, sans doute trop centralisé depuis des décennies. Et la question du service public dans tous nos territoires.
L'efficacité du pays : c'est comme la notion de devoir de produire : quel est donc le logiciel de Macronronron pour aboutir à une idée comme efficacité du pays ? D'où ça sort ça qu'un pays dusse être efficace ? Efficace par rapport à quoi ? Efficace dans une guerre, laquelle ? Quels sont les ennemis ? Efficace par rapport aux mots d'ordre de l'Union européenne ? De l'obéissance, voire de l'allégeance à l'O.C.D.E. ?
Ensuite : Je veux que soit posées les questions x, y , z... Il ne dit pas qu'il va y apporter des réponses ! Es-tu prêt à une véritable remise en question du système centraliste parisien ?
Je veux aussi que nous mettions d'accord la Nation avec elle-même sur ce qu'est son identité profonde, que nous abordions la question de l'immigration. Il nous faut l'affronter. Ces changements de fond qui demandent une réflexion profonde et partagée, imposent un débat sans précédent. Il devra se dérouler au niveau national dans nos institutions, chacun y aura sa part : gouvernement, assemblées, partenaires sociaux et associatifs ; vous y aurez votre part. Je veux en assurer moi-même la coordination, en recevoir les avis, prendre ainsi le pouls vivant de notre pays. Mais un tel débat n'est pas seulement affaire de représentants institutionnels ; il doit se dérouler aussi partout sur le terrain et il est des interlocuteurs naturels, des citoyens qui doivent en recevoir les demandes et s’en faire les relais : ce sont les maires ; ils portent la République sur le terrain. C'est pourquoi je rencontrerai moi-même les maires de France, région par région, pour bâtir le socle de notre nouveau contrat pour la Nation.
La question de l'immigration et de l'identité française : là c'est la question de la colonisation qui se dessinne en sous main. Va falloir que la France accepte d'avoir colonisé une part de l'Afrique. D'avoir usé des Sénégalais pendant la Première Guerre mondiale et d'autres peuples pour renforcer l'idéologie combattante des temps armés. Revoir honnêtement toutes les questions concernant la Françafrique (lire François Xavier Verschave sur le sujet) et les rapports avec chaque représentant africains. (Je me souviens encore de Roland Dumas avec Vergès en balade chez Gadbo...) Comprendre l'implication de la France dans le génocide rwandais, l'assassinat du président centrafricain, la grotte d'Houvéa aussi et les mensonges entretenus ; alors là oui, alors là la France pourra faire face à son identité et prétendre au respect de ses propres valeurs. Le reste n'est que blabla.
Messieurs les politiques, cessez d'ériger les peuples les uns contre les autres avec ses définitions d'identités, nous sommes du même peuple : l'humanitude, citoyens d'une même Terre.
Nous ne reprendrons pas le cours normal de nos vies, comme trop souvent par le passé dans des crises semblables, sans que rien n'ait été vraiment compris et sans que rien n’ait changé. Nous sommes à un moment historique pour notre pays : par le dialogue, le respect, l’engagement, nous réussirons.
Nous ne reprendrons pas le cours normal de nos vies. Et pendant ce temps - en même temps -y en a qui signent à Marrakech un traité qui autorisera une migration automatique alors que nombreux sont les pays qui ne signeront pas.
Nous sommes à la tâche et je reviendrai m'exprimer devant vous pour vous rendre compte. Mon seul souci, c’est vous ; mon seul combat, c'est pour vous. Notre seule bataille, c'est pour la France. Vive la République, vive la France.
Quatre samedis pour accoucher d'une souris ! Quelle mendicité, pour 100 euros ! Maintenir l'idée de la pauvreté et entretenir l'inégalité. Et la planète, et la planète ? Et la planète ? Triste sire pour tristes âmes. Je ne veux pas travailler. L'avenir n'est plus au travail. Il n'y aura plus de travail dans l'avenir. Un véritable changement de modèle. Intéressez-vous à ce monsieur très intelligent : https://www.youtube.com/watch?v=3ggF2jE5d8M
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