Le cirque, les clowns, les acteurs...
Les billets pour entrer
Funambules, trapézistes, dompteurs et domptés...
La vie, la vie encore.

Et puis le chapiteau qui s'envole...
Le théâtre qui s'écroule
Toi que je croise dans la foule,
La vie, la vie encore et toujours...
Et puis sur tes yeux

Cette tempête de noir
Qui souligne le trait
De ton regard parfait
Et ces larmes qui coulent
Devant ce drame à devenir folle.

Mais la vie, encore et toujours...
Avec ses lampions, ses farandoles
La vie, avec ses tempêtes

Un nez rouge et deux traits blancs...
Un soir de fête, les enfants sages,
Alignés devant la jolie caissière,
À l'abri du vent dans sa guitoune

Leurs yeux trop grands
Regardent un vieux clown...
Ses yeux sont trop grands, eux aussi,
Il les regarde en pleurant doucement.
La vie encore, la vie toujours.

Et puis il y a le vent, ce vent sauvage

Qui emporte tout, les petits, les grands,

Les animaux féroces dans leur cage

Et même les petits chiens savants...

Alors ton cœur d'enfant s'écroule
À l'orée de cette foule...