Le soleil pendu, sur le canva bleu du ciel, brûle sa peau. Il plisse les yeux, scrutant ce désert blanc où des dunes étincelantes s’étendent comme des vagues. Et il pense aux rouages qui l’ont emmené ici, sur la frontière du Mexique et des États-Unis.
5 ans plus tôt…
« Monsieur, Monsieur Alphonse »
Un jeune homme s’approchait de lui, il portait une chemise bûcheron, un jean, des cheveux mi-longs.
« Monsieur, voilà le devoir à rendre, je suis désolé du retard »
« Merci, tâche de le rendre à la date convenue la prochaine fois, Hugo »
Il eut un petit sourire en coin-un garçon un peu perdu, malheureusement encore un.
Michelle Alphonse, était un jeune homme de ving-cinq ans. Fraîchement agrégée de mathématique. Il était de taille moyenne, des courts cheveux châtain, un corps souple et musclée sculpter par des années de natation. Il était beau avec ses yeux marines, son visage bronzé.
Il portait par habitude une chemise grise ou blanche, sans cravate. Il trouvait que ça lui donnait une certaine autorité décontracté vis-à-vis de ses élèves.
Il aimait les mathématiques, ces petits puzzles étriquées, qui si ont les brusquées ce refermé. Il c’était diriger vers l’enseignement, par admiration pour son professeur du lycée et comblait sa vie du travail, du sport, des sorties au bar avec ses amis, et d’amour fugaces.
La porte grinça en s’ouvrant sur la salle des enseignants. Il était vendredi soir, et seul restait quelques âmes fatiguées qui glissaient entre les chaises, et qui rangeaient avec lenteur quelques feuilles éparpillées sur les tables.
Il récupéra sa veste dans son casier, il se dépêchait, regardant inconsciemment sa montre, relisant l’heure frénétiquement. Ce soir il avait rendez-vous avec des amis, il était en retard.
Le restaurant-bar se trouvait dans une de ses ruelles alambiqué, qui tournait dans le vieux Bordeaux. Michelle marcha longtemps, errant dans ces vieilles rue au gros pavé poli, aux anciens murs à la couleur sable.
Il était 21 heures, et les terrasse des cafés se remplissait rapidement, la bière coulait et des rires parsemé, éclatait comme des bulles.
Il trouva enfin ces amis, Pierre, Jeanne et deux autres jeunes femmes qu’il ne connaissait pas. Il s’assit sur l’une des chaises et commanda lui aussi une bière.
Jeanne était une grande fille, aux cheveux longs oscillant entre le châtain et le blond. Passionnée par le voyage et la nature, elle avait un grand sourire et un brin de folie. Elle écrivait des guides de voyage.
Pierre lui était camionneur, il traversait l’Europe de long en large, s’arrêtant de temps à autre quelques jours en France. Et c’était alors toujours le moment de bonne retrouvailles, rempli d’histoire.
Il les avait tous les deux rencontrait au lycée, au sein du foyer ou ils mangeaient leur repas.
Anne et Lou, un étrange et mystérieux duo. Anne était un vrai rockeuse droite sortie des années 80, elle portait une veste de cuir noir, de grandes bottes renforcé, des cheveux bruns coupé raz, le visage plein et l’air revêche. Elle travaillait dans l’organisation de concert et de festival de musique. Lou était pour emprunter un vocabulaire commun et réducteur, une baba cool. Elle portait un grand t’shirt tie-die jaune et bleu en spirale, et des shorts vert empire. Elle avait des longs cheveux blonds, attaché en un gros chignon. C’était une fille nomade comme elle aimait le dire, elle voyageait et travaillait quand son assiette se vidait.
Anne pinça une cigarette entre ses lèvres avant de parler
« ça vous dit, Il y a John D. qui mixe ce soir au Fuse, c’est une bête comme DJ. ».
« ah c’est une super idée Anne, je t’adore » dit-Lou avant de la prendre dans ses bras »
« venez, ça sera trop bien »
Pierre, Jeanne enchantaient par l’idée, emportèrent Michelle avec eux.
Il était 1 heure du matin, de nombreuse personne se rassemblait autour de cette petite porte de fer, 2 videurs fumait leur cigarette, tranquille, scrutant les jeunes qui se présentait.
Anne se dirigea vers eux leur serra la main avec une bonne accolade, un grand sourire, deux-trois mots échanger, une main dirigée vers nous et ont entré.
J’essayai de danser, pour ne finalement que m’asseoir dans la grande salle fumeur. Je regardais sans âme, les murs de béton, lisse dans le noir. Puis je vis Anne et Lou s’approchait de moi. Anne restait debout, fumant une roulée, elle tapait rapidement du pied.
Anne s’accroupit à mes côtés me demandant si j’allais bien.
« J’ai un peu de mal avec les discothèques, le bruit, le monde. »
« tiens, prend de l’eau ça te fera du bien, on va bouger avec Anne, je travaille tôt demain, tu veux venir ? »
« Et Pierre et Jeanne où sont-ils ? »
« Ils sont sûrement en train de danser, ont les à perdu dans la foule. Viens ne t’inquiète pas ».
Michelle se sépara d’Anne et Lou au métro de la ligne 5. Il habitait seul, dans un appartement de taille moyenne, son salon donnait plein sud et avait un petit balcon où l’ont pu être debout mais pas vraiment s’asseoir. Il jouait de temps à autre une guitare, qui restait poser là dans un coin.
Il avait aussi un chien, un bâtard.
Il était fatigué, il avait mal au crâne, une petite pierre s’enfonçait dans son front, trop de mouvement, d’énergie l’avait rendu ivre. Il s’endormit, d’étranges rêve rouges, bleu et vert comme des taches de peinture virevoltait fantomatique dans son esprit et il transpirait abondamment dans son duvet, torturé, se courbant essayant de s’échapper. Pour ne que se réveiller la bouche sèche et le front perlé de sueur. Il buvait un verre d’eau fraîche avant de se recoucher en espérant pouvoir se rendormir avant le lendemain.
Il fut réveillé par le chant d’une sirène, il était 6h30 trop tard pour se recoucher, trop tôt pour se réveiller. Il avait la tête lourde de la nuit, et comme un automate se balança vers la salle de bain, les yeux mi-clos .Il laissa l’eau brûlante lui coulait sur le crane, et peu à peu le monde prit consistance. Il restait dans cette torpeur méditative un moment, laissant ruisseler ses pensées avec l’eau qui martelé son corps nu. Le blanc de la douche lui rappelait la mort et il regardait fixé le sol pour ne que lever les yeux sur un plafond blanc lui aussi.
Ce matin de septembre, de gris nuages avaient envahi le ciel et un vent vicieux traversait les rues. Les immeubles se dressaient terrifiant et Michelle marchait fatigué entre les tours de pierre vers la bouche du métro.
Il était 7 h, il regarde les visages, peint sur les murs du métro. Leurs traits de feutre noir, les rend grotesques avec leurs grosses lèvres blanches. Ils regardent avec leurs yeux vide et lui il attend le premier métro inconscient de leu cris silencieux. Quelques humains attendent là sur le bord du quai, un garçon seul sur un siège, une femme bien habillée, elle regarde elle aussi les visages.
Il y a un homme aussi qui marche le long du quai, il murmure dans sa barbe grise, des mots que je n’entends pas. Il a un air de fou avec ses yeux bleus qui louche. Le vacarme du métro qui arrive, les portes grises s’ouvrent sèchement et Michelle entre. Les gens sont assis sur les petits sièges en plastique orange, quand ils le peuvent il se sépare comme si une peste étrange les entourait. Ils sont là penchés sur des petits écrans , personne ne parle, il n’y a aucun espoir sur leurs visages, et tous se déroule dans un silence morne. Michelle lui aussi baisse les yeux, il attrape son téléphone, met ses écouteurs, laisse résonner l’étrange voix de Franck Black. Il avance 6 pieds sous terre, au travers de la ville, et se retrouve craché sur le pavé. Il y a du monde qui marche, des bruits de voiture, des phares qui clignotent, le mal de crâne revient comme une vague portée par les sons et les lumière. Il se frotte la tête et continue d’avancer. Depuis les attentats, ils ont rajouté un sas grillagé à l’entrée pour les visiteurs. Michelle fait biper pour rentrée dans le lycée gris aux airs de prison dans la cour de béton 2 arbres un a gauche et a une droite. Il est 8h15, sa première classe commence à 9 h. Ils sont quelques-uns dans la salle des professeurs, à faire des choses, comme ranger des papiers, relire un texte, boire un café. Il parle entre eux de chose comme, leur nouvelle cuisine, la prochaine baisse des allocations, de leurs prévisions de vacances qui n’arriveront jamais et toujours cette douleur qui tinte comme une cloche.
Je pose ma sacoche dans mon casier, et je me dirige vers la salle B 212, j’ai classe avec la 4emeB une classe pour la moins agitée. Rien d’étrange aujourd’hui, les élèves sont comme d’habitude plein de vie, insouciant et inattentif pour la plupart à mes paroles.
Soudain je vois Hina, elle dessine pendant la classe, je lui prends il représente un homme noir élégant avec un chapeau haut de forme, un costume de soirée et des peintures blanches sur le visage. Je lui dis qu’elle pourra récupérer à la fin de la journée. Elle résiste et me dis que je suis un con sans espoir.
Je finis la classe, et vais me préparer un café. Au travers de la fenêtre je vois la pluie qui commence à tomber. Une belle et féroce pluie qui mitraille la terre dans un vacarme assourdissant. Je sors sous le préau, sentir la fraîcheur de l’orage et je vois Hina debout collé a un mur regardant l’eau qui tombe.
Je m’approche d’elle
« tu vas bien ? »
« oui »
« tiens voilà ton dessin, s’il te plaît ne dessine plus en classe »
« merci Monsieur … Vous savez, je crois que…… il n’y a pas de règles » dit elle avec un demi-sourire,
et tandis qu’elle s’éloignait elle me dit « faites attention monsieur, le sol est glissant avec ce genre de pluie »
Je regarde le ciel et les nuages ont une tête de chien, je reste perplexe. Cette soudaine pluie, ces mots, les nuages, le visage d’ambre d’Hina, le lycée-prison.
Mon esprit mal à l’aise resta embrumé le reste de la journée, et finalement à 16 h je pris congé de mes élèves.
Les rues luisaient dans l’après-midi humide. Michelle marchait espérant trouver dans l’air frais le répit a sa condition. Les voitures le dépassaient avec leur phare rouge et jaunes. Le ronronnement des moteurs avait quelque chose de calmant. Le chemin jusqu’à son appartement était long et lentement le bruit des automobiles, des gouttes glissant sur les toitures, des voix assourdit, l’immergé dans une étrange transe où les couleurs, les sons et les formes se mélangeait. Il marchait longtemps inconscient de la graduelle ivresse qui le gagnait. Les grandes et étroites maisons le regardait de leurs opaques yeux de verre. Il était désormais seul dans l'avenue. Il s’arrêta sous le surplomb d’un mur pour allumer une cigarette, le ciel avait l’air ténébreux. En face de lui des gens dans café. Ils parlaient heureux dans leur lumière électrique.
Et il ne vit pas la sombre voiture qui glissa dans le virage et le percuta.
Chapitre 2
Je me réveille, je suis sur un lit d’hôpital dans une petite chambre. Des oiseaux chantent au-dehors, le ciel est un peu gris. Je suis seul, je regarde le plafond, rien ne vient à mon esprit, j’ai mal au crâne. Je ferme les yeux, j’ai envie de dormir. Quelqu’un rentre sans toquer, c’est une infirmière elle me regarde et je la regarde. Elle me sourit, « Bonjour Mr Alphonse, attendez s'il vous plait. Je vais le médecin ». Et la voilà repartie derrière la porte châtaigne. Je crois me souvenir m'être fais renversé, Il faisait sombre.
Un homme entre, il doit avoir 50 ans plus ou moins. Son visage à des rides, il a des cheveux gris et il porte des lunettes rectangulaires. Il y a aussi l’infirmière de plus tôt.
« Bonjour Monsieur Alphonse, je suis le docteur Maler. Vous souvenez vous de ce qui s'est passé ? »
je hoche la tête de fatigue.
« vous avez été heurtée par une voiture, avant-hier. » « vous avez 3 côtes cassées dût à la collision et on craint que lors de la chute votre cerveau est était endommagé. »
Ma tête me fait mal, je ne comprends pas bien ce que cet homme me raconte, et je me rendors.
Lorsque je me réveille, ma sœur est là assise à côté du lit, elle lit un livre. Je veux lui dire bonjour, j’essaie, mais je n’arrive pas, et ma bouche reste ouverte sans rien dire
« ça va bien Micha ? »
« le docteur m’a expliqué ce qui t’est arrivé, j'ai prévenu l’école »
« tu veux que je l’appelle pour qu’il t’explique ? Est-ce que tu me comprends ? »
je réussis après quelque seconde à cracher « tele ! ».
Alice se lève et sort. Je n’arrive pas à penser, les mots se dissolvent entre mes doigts qu’en j’arrive enfin j’arrive a les attraper, et il ne me reste que le sable infertile de ma pensée. Je panique, le plafond, quelle est la couleur du plafond, celle des arbres, comment se nomme ce petit être qui virevolte dans le crépuscule.
Quelques minutes passe et enfin Monsieur Maler rentre, accompagnée d’Alice.
Il a l'air fatigué, il regarde Michelle avec indifférence.
« Bonjour Monsieur Alphonse, vous me comprenez il semblerait »
Michelle hoche la tête
« Lors de votre accident vous avez souffert d’un traumatisme crânien, vous avez été heurté a basse vitesse, mais il semblerait qu’il y est eut des séquelles sur votre lobe temporal et par répercussion sur votre hippocampe. »
« dans votre cas cela affecte votre faculté à communiquer et à mémoriser »
« nous allons vous faire quelque test si vous le permettez, pour voir s’il n’y a pas d’autre trouble ».
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