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En effet, Lucie peaufina ses recherches. Elle chercha dans des bouquins et persévéra.
Elle se rendit à la bibliothèque.
- Salut Lucie.
- Je viens chercher des livres sur les cellules du cerveau d’un meurtrier.
- Je crois qu’il y en a pas beaucoup, tiens celui-là.
- Puis-je rester là pour le bouquiner ?
- Oui bien sûr, à ton aise.
Alors elle lut paisiblement, il n’y avait pas beaucoup de monde dans la bibliothèque.
- « D'après une étude américaine réalisée sur des détenus coupables de meurtres ou de délinquance, le cerveau des meurtriers aurait des déficits de matière grise dans des zones cérébrales ayant un impact sur l’empathie ou encore la prise de décisions morales.
Tout le monde cherche ce qui se passe dans la tête d’un meurtrier, Si de nombreuses recherches ont déjà été réalisés sur le sujet, prouvant que le cerveau des auteurs d’homicides volontaires est différents de celui des « personnes normales », des chercheurs américains ont aujourd’hui réussi à aller plus loin, découvrant « pour la première fois l’existence d’anomalies cérébrales qui distinguent les meurtriers des auteurs d’agressions violentes ou actes antisociaux non violents » les résultats de cette étude, la plus large réalisée sur le sujet, sont parus dans la revue Brain ilaging c bahavior.
Conclusion : le cerveau des meurtriers est légèrement différent de celui des délinquants (violents et non violents). Les chercheurs n’ont en revanche observé aucune différence significative entre les cerveaux des délinquants violents et non-violents. Ainsi, la neuro anatomie d’un meurtrier serait spéciale.
Moins de matière grise dans un certain nombre de régions cérébrales
Les scientifiques ont pu observer des déficits dans plusieurs zones cérébrales. "Les réductions de la matière grise chez les délinquants condamnés pour homicide étaient évidentes dans un certain nombre de zones du cerveau importantes pour le traitement affectif, la cognition sociale et le contrôle comportemental stratégique", précise l’étude. La plupart des régions identifiées semblent par ailleurs jouer des rôles considérés comme pertinents en matière d'homicide. Les scientifiques pensent par exemple que certaines de ces régions ont un impact sur l’empathie, la culpabilité, la régulation des émotions ou encore la prise de décisions morales.
Toutefois, l’étude actuelle présente elle aussi quelques limites. Bien qu’ils aient pris en compte de nombreux facteurs, les chercheurs pourraient avoir ignoré certains paramètres importants comme l’impulsivité. Les changements neuroanatomiques pourraient juste signifier que les meurtriers sont plus impulsifs que ceux qui commettent des crimes moins violents, concèdent les chercheurs. Qui plus est, ils ont examiné les scanners du cerveau des détenus sans pouvoir déterminer quand les changements cérébraux étaient survenus. Une question cruciale reste donc en suspens : les individus condamnés pour meurtre sont-ils nés avec ces déficiences ou ces dernières ont-elles évolué avec le temps?
Ces conclusions "ne doivent pas être confondues avec la capacité d'identifier chaque délinquant d'homicide en utilisant uniquement des données sur le cerveau, et ce travail ne doit pas être interprété comme une prédiction d'un comportement d'homicide futur", insistent les chercheurs afin d’éviter toute polémique sur le déterminisme biologique.
Chaque jour dans le monde, 541 personnes sont tuées, soit 197 333 par an. Les pays ou sont commis le plus de meurtres dans l’ordre sont : Le Brésil, Le Mexique, La Russie, Les états unis, L’Estonie, Le Chili et l’Israël. En France, en 2017, il y eut 825 victimes de meurtres. »
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