Il était une fois
Il était une fois trois aventuriers
Venant d’une lointaine contrée
Tous en quête de gloire et d’épopée
Ils étaient prêts à tout pour y arriver
Le premier se nommait Rovan
Bagarreur, fier et insoumis
Son épée rapide comme le vent
Tranchait tous ses ennemis
Le second était Yi, simple magicien
Son but, parmi la sarabande
Était de faire sien
Tous les secrets du monde
Et puis venait Aiwendil
Qui aimait les grands voyages
Exaltée, mais sans orgueil
Voulait tester sa force et son courage
Tous trois étaient inséparables
Tous différent, mais tous unis
Rêvant d’une aventure formidable
Qui les mèneraient jusqu’à l’infini
C’est ainsi qu’un jour ils entendirent
Les mésaventures d’un village
Menacé par une créature
Venue du plus profond des âges
La bête s’était alors révélée
Gardienne d’un fabuleux trésor
Et surtout, le bruit courait
Qu’il n’y avait pas que de l’or
D’un commun accord, tous décidèrent
Alors de pourchasser la créature
Jusque dans son repaire
Pour la gloire, l’or et l’aventure
La première épreuve
Était des plus étranges
Il fallait franchir un fleuve
Pour donner le change
Il fallut ensuite
Trouver la nuée
Partir à sa poursuite
Pour pouvoir continuer
Raven jouait de son épée
Voulant mesurer sa force
Furent ainsi découpés
Monstres et écorces
Yi amassait les connaissances
Il était mage, avant tout sage
Accumuler de la puissance
N’était pour lui que mirages
Aiwendil voulait tout apprendre
Peu importent les épreuves
Elle voulait toujours se rendre
Au delà de ses rêves
Bien d’autres épreuves
Furent aussi franchies
Des ravins, murs ou fleuves
Ils se sont affranchis
Ne resta plus que la Bête
Gardienne faite de pierre
Qui poussa la chansonnette
Et fit résonner le tonnerre
Heureux qui comme Ulysse
A fait un long voyage
Sans que jamais ne faiblissent
La force ni le courage
A présents, aventuriers
Écoutez bien ce que je vais dire
Ou vous pourriez bien le regretter
Si vous ne comptez pas mourir
Heureux qui comme Ulysse
Est enfin rentré chez lui
Sans que jamais ne faiblissent
Sa volonté ni son envie
Pour aller au delà, choisissez
La Vérité ou le Mensonge
Seule une porte pourra vous mener
Vers la clé des songes
Heureux qui comme Ulysse
Ne doit jamais douter
Mais faites attention, novices
Je pourrais bien vous dévorer
Ne gâchez pas vos paroles
Pour trouver le bon endroit
Et prendre ainsi votre envol
A une seule question vous aurez droit
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