Connaissons-nous la loutre ?

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La Loutre vit en milieu aquatique, le plus souvent en rivière mais aussi au bord de mer et elle partage le même environnement que les castors. Grâce à de puissantes pattes palmées terminées par des ongles à l'avant et l'arrière, elle se montre une excellente nageuse. Elle se déplace aussi à terre pour longer les berges à proximité de son terrier.

La loutre ne dispose pas de graisse comme l'ours ou le dauphin pour réguler sa température dans les conditions extrêmes. Sa fourrure se compose de poils qui s'emboîtent les uns dans les autres, ce qui lui permet de conserver sa chaleur intérieure. Par ce moyen, elle dissipe également l'excès de degrés superflus.

En Europe, la Hongrie abrite le plus grand nombre d'individus autour de dix milles unités.

Elle se nourrit de poissons en quantité mais aussi de batraciens, de petits mammifères, de crustacés et parfois même d'oiseaux. Elle pêche en solitaire mais elle sait aussi chasser en bande. Pour satisfaire à ces besoins journaliers, la jeune loutre mange sept cents grammes de nourriture et une fois adulte, jusqu'à un kilogramme.

D'humeur très joueuse, elle s’amuse avec ses proies comme le ferait un chat.

La femelle se montre par contre très chaleureuse avec ses loutrons à qui elle prodigue des coups de langue pour la toilette en rivière. Il n'est pas rare de voir sa progéniture sur son ventre alors qu'elle flotte tel un radeau sur le plan d'eau. Ses petits restent avec elle pendant neuf à parfois dix-huit mois.

En plongée, elle retient son souffle.

Ses oreilles et ses narines s'obstruent et en conséquence elle ne peut plus détecter d'odeur et encore moins entendre. Cela handicape sa chasse. Elle contrecarre cette difficulté grâce à ses vibrisses fort sensibles aux vibrations. Elles lui permettent de percevoir une proie potentielle qui dans l'onde émise dans sa fuite provoque des ondulations qu'elle sait interpréter.

En bord de mer, elle représente l'un des rares animaux capables de se servir d'outils pour se nourrir. Elle utilise des galets pour casser des coquillages en les déposant sur son abdomen.

La loutre régresse en effectif par le braconnage et le piégeage dont elle est victime, sa fourrure étant, comme celle du castor, très recherchée pour les vêtements et les manteaux. On la chasse en vénerie à pied. Elle se réfugie alors sur les berges des rivières où les chasseurs la capturent avec une fourche ou grâce à leurs chiens. Et parfois, on l'attrape à l'aide de filets tendus autour de son terrier.

La loutre en parc ou protégée vit une vingtaine d'année.

En moyenne, là où elle est traquée, elle ne vit que cinq ans.

=O=

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