Ode à Hank
Moins d'une minute de lecture
Je prends la plume, cher Hank, et jamais mots ne mâche
Car ici bas tu manques, autant que tu le saches
Ta prose est délirante, d'aucuns la trouvent grossière
Ta poésie cinglante ne nous laisse que chimères
Dans ton dernier polar en forme de pied de nez
Littérature de gare tu t'amuses à moucher
Avec la grande faucheuse tu taillais le bout d'gras
Cette salope aguicheuse planifiait ton trépas
Lectures soporifiques, de New-York à Denver
Tu te pointais cynique, ivre de Budweiser
Quant à changer le monde, mais vous n'y pensez pas !
Il est bien trop immonde, allez... resservez-moi !
Belzébuth et ses charmes, tu as rejoins naguère
À l'encre de mes larmes, je t'offre quelques vers...
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