Que ne pouvez-vous
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Que ne pouvez-vous donc, mes poèmes fidèles
Bien plus que mes émois véhiculer ma chair !
Harnaché sur vos vers, vers celle qui m'est chère
Je laisserai mon corps aux bons soins de vos ailes.
Alors, par-dessus monts, villes, vallons et vaux,
Passeront, vol en V, mes mains avec vos mots
Pour venir réfugier leurs cœurs battants d'oiseaux
Dans le blanc pigeonnier d'un amas de dentelles.
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