Bonjour :D Voici le premier chapitre de la semaine ! La bonne nouvelle, c'est que niveau brouillon, je viens de commencer la dernière grande partie de la nouvelle. Il y a encore pas mal de contenu à venir, mine de rien, je pensais pas que ça serait aussi long xD Bonne lecture !

LAZARE

Partie 23 - Interlude

Après bien dix minutes de spectacle, les rideaux se fermèrent et l’acteur principal de la pièce fut libéré. Lazare toussa de longues minutes après le retrait du tube, autant à la recherche d’air frais que d’un moyen de calmer l'enflammement de son estomac. Malgré l’acharnement du personnel médical sur son cas, il finit, une poignée de secondes plus tard, par recracher tout le contenu de son repas sur le sol, aux pieds d’infirmiers désespérés. Ils ramassèrent les restes de la bouillie verdâtre et retournèrent s’occuper des patients en marmonnant à son sujet.

“Vous allez vous en remettre ? l’interrogea la barbare, une once d’inquiétude dans la voix. Ce sont vraiment des rustres, moi qui pensait la médecine elfe douce. Courage, soldat !

- Il faudra bien, articula t-il difficilement alors qu’il se redressait sur son lit.”

Une brève interlude silencieuse s’installa entre eux après ce bref échange. Lazare angoissait. Il n’arrivait plus à s’alimenter et ce fait l’inquiétait légèrement. Il se doutait bien qu’il s’agissait sans doute d’un contrecoup de ses récentes aventures. Mais s’il ne remangeait pas ? Allait-il mourir ?

Une drôle de démangeaison le prit derrière la nuque. Quelqu’un l’observait. La barbare, en l'occurrence, le dévisageait avec une fascination qui le mit mal à l’aise. Ses yeux portaient la flamme de l’illumination et elle finit par reprendre la parole.

“Vous savez, j’étais en train de réfléchir à votre situation. Êtes-vous familier du peuple des montagnes du nord ?

- Les nain ? s’étonna Lazare. Oui… Enfin, par les voyageurs des routes. Ils interdisent l’accès de leurs cités aux messagers. Ils n’aiment pas beaucoup notre peuple, nous sommes en concurrence sur bien des domaines. A part ça, on ne sait pas grand chose d’eux.

- Certes. Mais sous leurs airs mystérieux et grognons, je peux vous assurer que ce sont des prodiges de la technologie.”