Partie 28 - Souffle
Hey :D Dernier chapitre de la semaine. Samedi et Dimanche, je suis à la Made in Asia, à Bruxelles et je serais donc totalement injoignable :D Des bisous !
LAZARE
Partie 28 - Souffle
“Ki tyot vimminipv fítumí…”**
Ce furent les seuls mots que Lazare réussit à prononcer, d’une voix faible et attristée. Il resta un long moment à lui tenir la main, silencieux, les yeux perdus sur la contemplation de son visage tranquille. La course des heures n’améliora pas la situation. Son bange se teinta bientôt entièrement de sang et sa respiration se fit plus irrégulière et sifflante.
Dans la soirée, un médecin passa changer ses pansements. Il observa un instant l’elfe, toujours concentré et serrant sa main dans la sienne, immobile. Son regard désolé laissa entendre à Lazare que ses chances de survie n’existait probablement pas, ce qu’il lui confirma d’une voix calme, après quelques minutes.
“Wuyt fiwib tewuos… Immi pi qettise disveopinipt qet me pyov. Me neni iveov inquotuppíi.
- Ki teot, répliqua l’elfe froidement, amer.”***
Le monstre avait bien fait son travail, il en avait conscience. Elle ne survivrait pas et il finit par accepter cette idée. Parce qu’il n’y avait plus rien d’autre à faire. Balrug la rappelait à lui, elle pourra enfin vivre comme elle l’entend sans craindre les représailles de son mari. Quelque part, il était sûr qu’elle n’aurait de toute façon pas supporter l’exil. Peut-être, au fond, avait-elle abandonné la lutte dès le moment où il l’avait bannie. Il ne le saurait jamais.
Lazare resta avec elle jusqu’à son dernier souffle, tard dans la nuit. Il ne sut jamais son nom. Sa mort laissa un grand vide dans son coeur, comme si les quelques jours passés à ses côtés réprésentaient plusieurs années de vie parmi les siens. Mais la nature gagnait toujours et il espérait maintenant que Balrug lui ouvre les portes de son champ de bataille. Quant à son meurtrier, Lazare se jura de le retrouver et de lui faire payer la fin de cette vie innocente qui aurait pu encore vivre de longs jours au soleil.
Deux jours passèrent et, alors qu’elle était enterrée, l’elfe apprit qu’un convoi partait plus tôt que prévu vers Lothariel, il ferait partie du voyage. Le départ fut fixé à l’aube.
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**“Je suis tellement désolé…”
***“Vous devez savoir… Elle ne passera certainement pas la nuit. La lame était empoisonnée.
- Je sais, répliqua l'elfe froidement, amer.”
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