2. Uniforme

4 minutes de lecture

Jack ressentit de désagréables fourmis assaillir ses bras lorsque Violet le libéra de son ligotage. L’aventurier n’eut guère le temps de retrouver des sensations dans ses muscles avant d’être poussé dans une salle de bain. Là, Velvet le guettait avec des menottes et s’empara de ses poignets pour les accrocher en l’air avant que Jack ne puisse réagir.

C’est donc par la parole qu’il s’essaya à de molles protestations.

— Laissez-moi partir ! Vous n’avez pas le droit de faire ça…

— Silence !

La femme au carré enserra sa mâchoire dans une poigne puissante qui coupa les mots dans la gorge de Jack, puis elle brandit un couteau sous son menton. Jack frémit en voyant le tranchant s’approcher, mais celui-ci n’effleura pas sa peau, seulement le tissu de son haut qu’il déchira d’un geste net. Violet poursuivit son œuvre en descendant son pantalon sur ses chevilles d’un coup sec.

— Un chien servile n’a pas besoin de vêtements, tout comme il n’a pas à parler sans la permission de ses maîtresses.

Jack aurait aimé répliquer quelque chose, mais le regard sévère de Violet l’en dissuada, tout comme le jet d’eau froide que Velvet venait de projeter sur ses reins. Jack glapit et se tortillait ridiculement sous cette douche glaciale, mais les deux dominatrices demeuraient impassibles en entreprenant de le décrasser de fond en comble. Jack sentit une humiliation cuisante rougir son teint lorsque Velvet nettoya l’intérieur de son orifice. Le regard de Violet pesait encore trop sur lui pour qu’il songe à protester. La gêne le mura dans le silence.

Jack comprit qu’il n’était qu’à l’aube de ses peines lorsque les deux femmes le conduisirent dans une nouvelle pièce. Il fut soulagé d’y retrouver la douce Vermeil, et néanmoins surpris de constater qu’elle avait changé de tenue !

Vermeil pivota vers lui et Jack eut l’impression qu’aucun muscle ne pourrait empêcher sa mâchoire de se décrocher. S’il l’avait déjà trouvé époustouflante dans le simple justaucorps en cuir qu’elle revêtait tout à l’heure, cette fois, il était bien obligé de rendre hommage à la déesse qui se tenait en face de lui. La belle rousse mettait ses courbes voluptueuse en valeur dans une tenue d’infirmière remontée jusqu’au haut des cuisses. À cette hauteur, Jack pouvait difficilement manquer les porte-jarretelles beaucoup trop sexy qui retenaient les bas de la déité. Ces derniers se prolongeaient sur des escarpins blanc crème, bien trop haut pour être pratiques. Sa crinière rousse se surmontait d’une coiffe blanche auréolée d’une croix aux couleurs de son nom et ses bras laiteux se terminaient par des gants comme moulés sur ses mains gracieuses.

— Il semblerait que tu bandes déjà, chien. Parfait. Cela facilitera les mesures, annonça Vermeil dans un sourire tendre.

Jack aurait peut-être dû agir à ce moment-là, se reculer lorsque Vermeil s’approcha de lui et entreprit de le palper sous tous les angles, mais le moindre de ses contacts l’électrisait. Il n’en pouvait plus d’admirer le mouvement de ses mèches sur son décolleté proéminent. Comme il aurait rêvé de pouvoir enfouir sa tête entre ces deux rebonds de chair moelleuse.

Mais Vermeil l’invita à s’asseoir sur la table d’examen à ce moment-là. Jack songea que son cœur devait battre bien trop vite lorsqu’elle tâta pensivement sa poitrine avec un stéthoscope, il n’osa pas non plus demander quel chiffre elle pouvait bien lire lorsqu’elle prit sa tension.

Ce n’est que lorsqu’elle exigea qu’il s’allonge sur la table et qu’elle entrava ses membres dans des sangles que Jack se rappela qu’il était leur prisonnier. Qu’aurait-il pu faire ? Se défendre ? Au risque de lever la main sur cette créature si douce et si parfaite ?

Vermeil releva ses jambes dans des étriers, de façon à laisser un accès libre à son sexe en érection. Pour oublier cette situation humiliante, Jack ferma les yeux et se laissa transporter par les doux tâtonnements de son infirmière.

Vermeil entreprit d’épiler les quelques poils de son torse, de son pubis et de son sillon inter fessier. La sensation de la cire chaude était même agréable… avant qu’elle ne tire sur la bande d’un coup sec. La suite fut bien plus éprouvante lorsqu’elle inséra dans son anus un plug qu’elle gonfla pour évaluer sa dilatation. Elle mesura aussi son sexe – désormais tendu comme un mat – en longueur et en largeur, puis elle manipula longuement ses bourses en les tiraillant de toutes parts.

C’est au moment où Jack jugea qu’elle allait le faire jaillir qu’elle éloigna ses mains trop viles de son corps. Elle revint néanmoins bien vite, chargée d’un pot en plastique.

— Je vais avoir besoin de te prélever un peu de sperme pour en vérifier la qualité.

Ses mots firent exploser un cocktail de chaleur dans ses oreilles. Vermeil n’eut pas besoin de le branler plus de deux secondes avant qu’il n’éjacule abondamment, sans le moindre contrôle, entre ses mains gantées de latex.

Elle lui adressa un sourire satisfait et Jack jugea qu’il ne s’était jamais senti aussi humilié de toute sa vie. Il ne soupçonnait pas encore que cela n’était rien en comparaison de ce qui l’attendait.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 2 versions.

Vous aimez lire LuizEsc ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0