28. Praise kink
— Brave chien…
La rousse soufflait des mots doux, des mots suaves à ses oreilles, sur une tessiture si basse qu’ils vibrionnaient contre son cou. Jack en avait la chair poule. La volupté de Vermeil connaissait-elle une limite ? Le soumis choisit de ne pas s’en préoccuper et lui rendit ses caresses.
— Tu me combles de plaisir.
Ses compliments s’insinuaient dans son être dans une douce chaleur, tandis que les doigts graciles de la nymphe trouvaient le chemin de sa bouche. Jack les suçota avec avidité.
— Quel bon esclave tu fais… soupira-t-elle.
Ses doigts prirent un chemin descendant, s’égarant sur ses tétons, avant de suivre la courbe de son dos et de s’arrêter dans le creux de ses reins.
— Si soumis, si serviable…
Les mots procuraient à Jack autant de bien-être que les touchers. Habitué aux insultes et aux invectives, ces paroles affables faisaient rejaillir la flamme de son égo en miettes.
— Moi aussi, je veux te donner du plaisir, mon beau.
Elle fit pénétrer un doigt entre ses fesses, puis un deuxième. Jack soupira. Il n’existait pas plus grand plaisir que d’être touché à cet endroit, surtout par des gestes aussi habiles. Il ne fallut pas longtemps au soumis réceptif pour se laisser emporter par ce massage excitant au cœur de ses chairs.
— Que tu es magnifique quand tu prends du plaisir ainsi.
Les mouvements contre sa prostate s’intensifièrent. La situation était si grisante qu’il ne put retenir quelques gémissements. Sa queue aurait aimé gonfler d’excitation si elle n’avait pas été prisonnière de la cage. Cette dernière lui faisait même mal, alors qu’il était contraint à l’impuissance malgré son excitation. Mais Jack s’en moquait. Plus rien ne comptait en dehors des mots sirupeux de Vermeil et de ses doigts agiles.
— Jouis, mon chien.
Et Jack obéit, se laissant porter par une vague plus haute que les autres. Sa jouissance se répercuta en un râle puissant avant de se recroqueviller tremblant dans les bras de sa maîtresse.
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