La lettre
Des jours passèrent. Ou peut être des mois.
Je ne comptait plus…
J’avais totalement abandonner l’idée que notre rencontre était écrite.
Ce n’est pas pour autant que je l’ai oublié…
Au contraire, sa présence se manifestait constamment dans mes pensées.
Ces pensées qui ne cessent de me rappeler que par ma faute, je l’avais perdu.
J’avais tout gâché car j’avais peur.
Peur de l’inconnu, peur de ce que je ressentais.
Cela m’épuisais fortement que j’appris à vivre avec ce sentiment.
Toutefois, le destin fait tellement bien les choses qu’après tout ce temps, nous nous sommes revus.
Cette fois-ci, mes yeux disaient quelque chose de différent.
Et, il le savait…
A travers un ami que nous avions en commun, je lui ai fait parvenir cette lettre :
Parfois une personne peut comprendre sans ne rien dire. Tu as apporté de la lumière dans tous les recoins sombres de mon monde. Je sais qu’au début, tu pensais que j’étais une personne froide et distante. Inaccessible. C’est ainsi, que je me connaissais avant que tu n’apportes ta lumière. J’ai toujours su où commencer et quand m’arrêter. Avant que tu n’arrives…
Je réalise, enfin, que je peux aimer. C’est avec toi que je l’ai compris.
Je réalise qu'avant toi, je n’avais jamais pris le temps de respirer profondément… Je paraissais tellement dure de l’extérieur.
Mais, c’est comme si un jardin de fleurs se trouvait à l’intérieur de moi. Durant tout ce temps, mon cœur était loin de la terre et de l’eau. Comme s’il n’existait même pas. Alors que maintenant, il bat comme un fou. Quand il te touches… quand tu me parles, quand tu me souris. Il est prêt à s’arrêter quand il bat, mais il se perdra s’il s’arrête. C’est comme s'il existait juste pour toi, durant tout ce temps. Mais c’est seulement par chacun de tes mots qu’une fleur apparaît dans mon cœur.
Puis je regarde mon jardin, il y a un peu de peur et de l’enthousiasme. J’ai peur qu’il périsse… Puis, toutes mes peurs disparaissent. Je sais qu’avec toi, je ne me perdrais jamais.
Et cela même si ta lumière me brûle et prend mes derniers souffles.
Dieu merci, tu m’as offert ce grand jardin de fleurs.
Je sais que nous serions toujours dans ce jardin coloré.
Dieu merci…
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