Une fois de retour du restaurant, ils firent doucement pour ne pas réveiller les occupants du rez-de-chaussée. À l’étage, Axel lui passa un pyjama et ils se couchèrent, chacun de leur côté après s’être souhaité une bonne nuit.

Dans la pénombre, elle observa son environnement, elle distingua des graffitis d’enfant, elle devait être dans ce qui avait été sa salle de jeu durant son enfance. Elle tenta de trouver le sommeil, mais n’y arriva pas. Elle se connaissait, elle ne fermait quasi jamais l’œil la première nuit quand elle dormait ailleurs que chez elle. Elle se tourna et se retourna plusieurs fois avant de se lever pour se rendre aux toilettes.

Elle passa devant le lit d’Axel, il semblait dormir, elle avait bien envie de s’asseoir à côté de lui et de prendre son temps pour l’observer, mais elle n’osa pas, surtout lorsqu’il se mit à bouger, elle fila alors retrouver le lit d’appoint qu’il lui avait préparé.

Elle l’entendit se lever, lui aussi, puis revenir. Il rejoignit la chambre, mais elle l’entendit venir jusqu’à elle. Sentant sa présence, elle leva les yeux vers lui et lui sourit. Il lui dit, en chuchotant,

— Tu n’arrives pas à dormir, je t’entends te tourner et te retourner. Ce lit d’appoint n’est pas confortable, je le sais.

Elle lui répondit, en chuchotant elle aussi,

— Effectivement, mais tu sais, je ne dors jamais très bien ailleurs que chez moi.

— T’as besoin d’un doudou ?

— Quoi ? Qu’est-ce que tu racontes ?

Un peu surprise par la remarque d’Axel, elle eut un petit rire nerveux.

— Si tu veux, je veux bien prendre le rôle du doudou…

— Euh… Ce qui veut dire ?

Elle lui posa la question avec un sourire qu’elle sentit plus franc qu’elle n’aurait osé.

— Que si tu veux, tu peux venir à côté de moi dans mon lit, il est plus confortable et je peux faire office de bouillotte géante. En tout bien tout honneur, Valentine !

Valentine voulut réfléchir, mais elle s’entendit lui répondre,

— D’accord Axel, je suis preneuse… J’arriverais peut-être à fermer l’œil avec toi comme doudou.

Il l’accompagna, dans la pénombre, vers son lit où il lui laissa le côté droit pour s’installer.

— Ça va, tu trouves une place ?

— Oui, attends, je cherche encore.

En « cherchant sa place », Axel la sentit se rapprocher de lui, il sourit et s’enquit,

— Tu… Trouves ?

Il se rapprocha lui aussi, tendant une main vers sa taille, la posant dessus, approchant sa tête de celle de Valentine qui sembla l’attendre, sans reculer.

Il finit par poser un chaste baiser sur ses lèvres et attendit une réaction de sa part. Il sentit que sa main à elle remontait de son flanc à son torse pour arriver à sa nuque, qu’elle caressa. Elle lui donna aussi un baiser chaste sur ses lèvres… Elle lui demanda,

— Je… Tu as envie qu’on aille un peu plus loin ?

Dans un souffle, il lui répondit,

— Oui ! Et toi ?

— Oui ! Oui, j’ai envie de te découvrir, d’embrasser toutes les parties de ton corps.

— Moi de même …

Il laissa ses mains parcourir le corps de Valentine, corps qui répondit à ses invitations de rapprochement. Elle lui lança, avant de l’embrasser à nouveau,

— Tu ne peux pas savoir depuis quand j’attends ce moment, Axel.

Alors qu’il reprit son souffle, il lui lâcha ;

— Moi aussi, j’attendais ce genre d’occasion depuis un moment !

Il lui embrassa la mâchoire et descendit dans son cou. Elle gloussa en lui indiquant,

— Ça nous fait encore une chose en commun alors.

Elle apprécia la façon dont il l’embrassa et la mordilla dans le cou. Elle savoura ce moment tant attendu.

Elle décida ensuite de s’asseoir et l’invita à s’asseoir face à elle en enlevant le dessus du pyjama d’Axel et s’installa entre ses jambes à lui puis passa ses jambes à elle de part et d’autre de ses flancs tout en tentant de baisser son pantalon de pyjama,

— Comme ça, je pourrais un peu te voir, même si la chambre est dans la pénombre.

Elle tira un peu plus sur le pantalon de pyjama d’Axel.

— Si tu veux, je peux allumer ?

— Pourquoi pas, mais…

— Attends, si je n’allume que la table de chevet, ça devrait le faire, lumière tamisée, tout ça ...

Il s’étendit pour allumer la petite lampe de chevet, elle en profita pour avoir une vue plongeante sur son corps étendu lorsque la lumière douce l’éclaira.

Il était musclé, mais pas trop. Poilu, mais pas trop non plus, avec des poils bien répartis, enfin, à son goût à elle ; ne remontant pas trop haut, essentiellement concentrés sur le torse et juste une ligne de poils descendant vers le pubis.

Il était en érection et Valentine se surprit à détailler son pénis, légèrement recourbé vers le ventre, un prépuce pas trop long, le corps de son pénis n’était pas trop veiné, ce qui ne gâchait rien, visuellement, elle trouvait cela plus joli.

Elle se sentit sourire en opérant ses observations puis entendit Axel lui dire,

— Et bien dis donc, je me trompe où tout cela me semble bien à ton goût ?

En rougissant et en faisant mine de se cacher un peu… Elle glissa,

— Oui !

Elle s’était rendu compte qu’elle était effectivement en pleine contemplation et qu’il n’avait probablement pas perdu son temps non plus pendant qu’elle l’avait détaillé en silence, la blouse de son pyjama était bien largement ouverte, mais elle portait encore son pantalon, elle.

— Et tout ce que je vois chez toi est bien à mon goût aussi, Valentine …

Il s’approcha d’elle et lui soupesa les seins avec ses mains

— Juste la bonne taille pour mes mains, ce doit être un signe !

Il lui titilla les tétons avec ses pouces, ce qui la fit réagir.

— Oui, ce doit être un signe, ah, j’aime, mais…

— Attends,

Il s’humecta les doigts, les lubrifiants pour mieux continuer à la stimuler,

— C’est mieux ?

— Oh oui…

Elle ferma les yeux et laissa ses mains vagabonder sur son corps à lui.

Pendant qu’il parcourait sa poitrine des mains et de la bouche, Valentine, elle, lui caressait les flancs et le bas du dos, ce qui lui donna plusieurs fois des frissons. Elle finit par s’aventurer du côté de son sexe à lui, elle le prit dans sa main, il était bien dur. Elle l’effleura d’abord avec de douces caresses, sur le corps et autour du gland. Axel lui caressait encore les seins tout en lui léchant le cou et les épaules. Il lui susurra,

— Tu peux le prendre en main si tu veux.

— C’est trop léger ce que je fais ?

— Non, c’est bon, mais ça invite à quelque chose de plus… Fort.

Il s’arrêta et lui fit face,

— Je… Mais si tu ne veux pas, il n’y a pas de soucis.

— Mais, non, Axel, il y a juste que je ne connais pas encore tes goûts, … J’apprends, enfin, si je ne suis pas trop lente à ton goût.

Il lui prit la tête entre ses mains et l’embrassa. Puis lui déclara,

— Tu n’es pas trop lente et je voudrais bien t’apprendre tout ce que j’aime… Si toi aussi, tu me dis tout ce que tu aimes.

Elle répondit à son baiser et lui dit,

— D’accord, mais n’hésites pas, comme là tantôt à me dire ce que tu veux… Quand je t’ai posé la question, c’était pour savoir, justement. Je trouve important qu’on puisse en parler, ça ne s’improvise pas, ces choses-là. Enfin, c’est mon avis.

— En fait, t’es super ouverte toi !

— Si tu le dis… Oui, je suis ouverte… Mais dis-moi, as-tu des préservatifs à proximité ? Parce que si nous continuons sur cette pente-là, nous en aurons besoin, tu ne crois pas ?

— Ah, heu, oui, je dois en avoir une boite dans le tiroir de ma table de nuit, attends que je l’attrape !

Il s’étira à nouveau, pour accéder au dis tiroir, duquel il sortit une boite de préservatifs, Valentine laissa à nouveau trainer son regard sur le corps de son amant.

Avec un grand sourire, il lança,

— Tiens, voilà une boite non entamée… Oh attend, que je vérifie la date de péremption. Ouf, ils ne sont périmés que dans un mois, il était temps de les consommer !

— Mais dis-moi, elle traine depuis combien de temps dans ta table de nuit cette boite ?

— Je dirais… Un temps certain.

— Manque d’occasion ?

— Euh …

Il hésita à répondre,

— Oui, manque d’occasion.

Il baissa le regard, Valentine capta que cela lui faisait quelque chose, il semblait un peu dérouté. Elle décida de lui faire oublier cela sous ses caresses.

— Et moi non plus, je n’ai pas eu beaucoup d’occasions, alors maintenant, mon petit Axel, j’ai bien envie d’en profiter, de cette occasion. Il y a combien de préservatifs à utiliser dans ta boite ?

Elle le força à se coucher sur le dos et s’attela à découvrir son corps à coups de baisers.

Il tenait la boite dans ses mains et fini par lui répondre,

— Six, il y en a six dedans…

— Ça va, on a de quoi voir venir alors !

Elle se plaça à califourchon sur lui, il fit glisser la chemise de pyjama qu’elle portait encore et l’envoya de l’autre côté du lit. Elle l’aida pour ôter le pantalon de pyjama. Une fois nus tous les deux, ils firent une pose.

— Tu hésites Axel ? Tu trouves que nous allons trop vite ?

— Non, pas trop vite, en tous les cas pas pour moi ; cela fait des mois que je te fais pleins de choses, dans mes rêves.

Valentine se détendit un peu et lui avoua,

— Moi aussi, cela fait un certain temps que je te fais un tas de choses dans mes rêves !

— J’espère que tu ne seras pas déçue alors…

— Idem pour toi Axel…

Ils se regardèrent sans plus rien dire, Valentine se pelotonna à côté de lui et hésita à poser sa main sur le torse d’Axel. Il prit sa main dans la sienne et la porta jusqu’à sa bouche pour y poser un baiser. Elle lui lâcha,

— La pression est énorme…

— Oui hein ! J’ai comme l’impression que l’ambiance est un peu retombée…

— Oui, mais je crois que c’est à cause de nos attentes réciproques et, là, je parle pour moi, une petite peur de te décevoir, ne sachant pas comment tu me vois dans tes rêves depuis des mois, ni tout ce que tu m’y fais faire.

Axel afficha un sourire franc et lui caressa la joue en lui répondant,

— T’inquiète ! Je ne t’accroche pas au plafond, j’ai un côté très classique, mais toi, je ne sais pas dans quelles positions tu me mets dans tes rêves à toi.

— Aussi, plutôt classique, avec beaucoup de tendresse.

Ils se regardèrent dans les yeux, imperceptiblement, leurs respirations s’étaient accélérées, Valentine se lança en l’embrassant à nouveau, il était sur le dos, elle se posa sur son torse et continua à l’embrasser. Tout doucement, Axel l’enlaça tout en la caressant.

À un moment, il la fit basculer sur le dos, prenant le dessus puis l’embrassa et la caressa. Il s’arrêta au niveau du bas-ventre, hésitant. Il chercha l’accord de Valentine par son regard, elle le capta et guida sa main vers son sexe à elle. Il posa un baiser sur ses lèvres avant de se concentrer sur les caresses qu’il lui prodigua, tout en acceptant d’être guidé par la main de Valentine et par les réactions de son corps.

Pendant qu’elle savourait les caresses qu’elle recevait, Valentine s’empara de la boite de préservatif et l’ouvra pour en extraire un exemplaire. De sa main gauche, elle avait accès à son sexe à lui. Elle tenta de le recouvrir avec le latex qu’elle avait à présent en main. Axel le senti et sourit de ses tentatives, elle le vit et déclara, en rigolant,

— Désolée, je suis droitière et ma main droite est occupée ailleurs !

Il chuchota,

— C’est l’intention qui compte…

Après avoir donné un baiser sur son ventre, il se redressa et prit le préservatif qu’elle lui tendit et l’enfila.

— Viens, lui dit-elle ou alors je viens sur toi ?

Il ne répondit pas, mais s’adossa au ciel de lit et l’invita à venir, ce qu’elle fit. Avec douceur, elle introduisit son sexe dans le sien. Elle resta un moment sans bouger, en ressentant comment elle se sentait « remplie » par lui. Elle intima quelques mouvements de va-et-vient, prenant appui sur ses épaules, lui, lui caressait les cuisses et n’en perdait visuellement pas une miette.

Il plia ses jambes et les ramena contre le corps de Valentine puis se rapprocha d’elle en collant son torse au sien.

Valentine l’enlaça et l’embrassa, elle prit appui sur ses genoux pour bouger avec lui et amplifier les mouvements qu’Axel imprima. Après l’avoir embrassé dans le cou, elle posa sa tête sur son épaule, elle sentit son souffle s’accélérer, elle se cambra puis se décolla de lui pour prendre appui sur ses jambes. Il continua à son rythme, mais avec un sourire. Elle lui glissa,

— Comme ça, t’en aura plein les yeux…

Elle entreprit de stimuler son clitoris tout en se retenant à l’une des jambes d’Axel, cette vision sembla vraiment lui plaire. Connaissant son corps et étant particulièrement excitée par la situation Valentine parvint assez rapidement à obtenir un orgasme. Guilleret, il lui lança,

— Oh, j’ai senti ! Ça a serré, c’était bien ?

Reprenant ses esprits, elle lui sourit avant de lui répondre,

— Oui, c’était bien, à toi maintenant.

Elle l’embrassa,

— Tu veux rester dans la même position ou bien tu veux changer ?

— Je ne sais pas, oui peut être, du plus classique ?

En gloussant, elle s’enquit,

— C'est-à-dire ?

— Je te remettrais bien sur le dos et que tu mettes tes jambes autour de moi, tu vois ?

Elle s’offrit à lui puis referma ses jambes autour de lui, se positionnant en relevant un peu son bassin,

— Comme ça ?

— Oui, exactement !

Il plongea alors sur elle pour l’embrasser et embrasser ses seins. Il commença à intensifier le rythme des vas-et-viens en elle.

Elle l’enlaça en le caressant. Elle se focalisa sur la sensation de ses muscles se contractaient, sa respiration qui s’accélérait, puis elle sentit venir à son tour. Il l’embrassa longuement après son orgasme. Ils restèrent encore enlacés un petit moment.

Ils s’allongèrent finalement côte à côte, il retira le préservatif et se colla à elle. Valentine lui demanda, avec un petit sourire,

— Pas trop déçu ?

— Pas du tout, et toi ? J’aimerais bien te donner des orgasmes comme tu en as eu là tantôt, tu me montreras comment faire ?

— Avec plaisir, je te montrerais comment j’aime être caressée… Et toi, tu me diras ce que tu préfères aussi, tes positions favorites, entre autres, je te dirais si elles font partie de ce que j’aime aussi.

— Oh oui, je suis preneur. Mais toi, t’as aimé ? Je n’ai pas été trop gauche ?

Elle lui ébouriffa les cheveux en lui répondant,

— Ce fut très agréable Axel, ne t’inquiète pas dis !

Il soupira puis lui expliqua,

— Je sais, mais, je ne voudrais pas que tu aies une mauvaise image de moi, enfin, de ce que je pourrais te donner…

— Eh ! Axel, ça fait des mois qu’on se tourne autour, on a enfin l’occasion de concrétiser cette attraction réciproque, moi c’est ça qui me botte ; pour le reste, écoute, c’est normal que tant toi que moi, nous soyons gauches, je ne connais pas encore ton corps et toi, tu ne connais pas encore le mien. Tu sais ce qu’il faudrait faire ?

— Non, dis-moi…

— Nous devrions recommencer… Elle se passa la langue sur les lèvres… T’en pense quoi ?

D’abord un peu interdit, Axel se détendit et sourit,

— Oui ! Oui, je suis d’accord avec cette proposition ! T’es d’attaque ?

— Aha, c’est plutôt à toi que je devrais demander ça, non ?

Elle laissa ses mains se balader du côté de son sexe à lui, afin de voir s’il pouvait reprendre les festivités rapidement.

— Laissons faire la nature, d’ici quelques minutes, je serais à nouveau fonctionnel… En attendant, je vais redécouvrir ton corps, ton grain de peau, …

Il se perdit en baisers sur une grande partie de son corps.

— Bonne idée, mais moi aussi, je veux découvrir ton corps, sentir ton odeur… Et t’embrasser.

Ils passèrent de longues minutes à découvrir comment embrasser certaines parties de leurs corps.

Dans leurs jeux Valentine attrapa l’un des préservatifs qu’elle sortit de son emballage. Comme il tendait la main vers elle, elle lui répondit ;

— Mais non, laisse-moi m’en occuper cette fois-ci !

Elle lui embrassa le bout du nez et s’appliqua à sa tâche. Une fois apprêté, Axel prit les devants et renversa Valentine à plat sur le dos et s’introduisit entre ses cuisses. Tout en la pénétrant, il s’étendit sur elle, la prit dans ses bras et l’embrassa. Valentine se colla à lui, tentant d’épouser ses formes. L’échange devint intense, les coups de reins d’Axel rythmèrent leur danse, ils ne firent plus qu’un.

Un moment, il chercha à la stimuler au niveau du clitoris, ce qu’il fit en écoutant les indications de Valentine ; plus doux, plus fort, moins direct, … Il fut bon élève et Valentine lui rentra les ongles dans la peau de ses épaules juste avant son orgasme puis le serra dans ses bras en lui glissant un « désolée de t’avoir griffée, j’espère que je ne t’ai pas fait mal ». Il avait diminué sa cadence et lui répondit ;

— Si cela indique la force du plaisir que je te donne, tu peux me griffer à chaque fois.

— C’était bon, je trouve que tu apprends vite, et toi, tu veux venir aussi, non ?

— Oui, t’es prête à ce qu’on recommence ?

— Oui, vas-y au finish…

Il l’embrassa tout en reprenant la cadence qu’il avait interrompu un peu avant. Valentine, bercée par ses mouvements, ramena ses jambes autour de sa taille et continua à découvrir le corps et les réactions d’Axel.

Elle capta à ses réactions qu’il était sur le point d’éjaculer et observa son visage lorsqu’il se crispa lors de son orgasme. Elle l’accueillit dans ses bras lorsqu’il retomba sur elle et lui caressa le dos du bout des doigts.

— Oh, c’était bon, Valentine…

Il se coucha sur le dos, l’attirant à lui. Elle suivit le mouvement et s’installa sur son torse, qu’elle caressa encore.

— Oui, c’était bon Axel.

— T’avais raison de proposer qu’on recommence tout de suite.

En rigolant, elle répliqua,

— Mais oui, je sais bien que j’avais raison !

— Je devrais écouter tes conseils alors… Je note.

Ils se pelotonnèrent l’un contre l’autre, tendrement.

— Dis, Valentine, il est 3h du matin… On n’essayerait pas de dormir un peu ? Sinon nous serons comme des zombies demain matin, enfin, plus tard ce matin.

— Oui, et j’arriverais peut-être même à dormir avec un doudou comme toi…

Il éclata de rire et tout en prenant un drap pour les recouvrir et reprendre Valentine dans ses bras. Dans le quart d’heure, il était endormi. Valentine mis plus de temps, mais finit par s’endormir.