Ben et Clélie
Exercice : écrire la première histoire qui me vient à l'esprit
C'est une jeune fille aux cheveux blond-roux et aux magnifiques yeux noirs. Elle passe la plupart de son temps à la bibliothèque, le nez dans un livre. Parfois, il se demande si elle sortait... Mais il s'en fiche. Cette fille est une véritable déesse de la culture littéraire.
A la voir, on ne lui donne pas plus de quatorz ans... Et elle est là, plongée dans Anna Karénine...
Ses cheveux rassemblés en un chignon défait laissent tomber quelque mèches sur son visage d'ange.
Il se demande encore un fois s'il va oser l'aborder... Après tout, tout ce qu'il connaît d'elle, c'est ses goût littéraires. Ainsi que son nom...
Finalement, il se lance, se lève de sa table, s'approche.
- Salut...
Elle ne lève pas la tête de son livre, visiblement absorbée par l'histoire. Il regarde les lettres sur le papier... Du russe ! Elle lit la version originale, sans traduction !
- Je peux m'asseoir ?
Il la voit sourir discrètement. Elle hoche la tête affiermativement.
Elle a dit oui !
La Terre aurait pu exploser, rien n'aurais pu de faire descendre de son nuage.
- Euh... Clélie ?
Elle relève la tête, surprise. Son regard transmet son incompréhention.
- Tu sais certainement qu'il y a une fête, ce week-end.
Elle soupire. Mauvais signe ? Allez ! Ce n'est pas le moment de se dégonfler !
- J'aimerais bien que tu m'y accompagne... Enfin, que tu sois ma cavalière quoi... Bref...
Elle le regarde de ses magnifiques yeux d'onyx. Elle a l'air... en colère ? Oui, c'est ça.
Elle se lève, sans le regarder, et part.
- Clélie !
Elle ne se retourne même pas.
Qu'est-ce qu'il avait encore fait ?
Il lui court après, la ratrappe. Ils sont au beau milieu de la cour, mais qu'importe !
- C'est quoi ton problème ?
Elle entrouvre la bouche... Vas-t-elle... ?
VLAN !
La fin sur sa joue rougie par la gifle, il la regarde, hébété.
- Mais Qu'est-ce... ?
Mais elle est déjà partie, au pas de course, les cheveux volants au vent. Si belle...
Soupir.
Il continue à lui courir après sous les moqueries des autres élèves.
- S'il te plaît ! Ecoute-moi ! Juste ça ! Après je te laisse tranquille ! Promis !
Enfin, elle s'arrête, se retourne, le regarde fixement, avec dédain et mépris.
- Je...
Elle croise les bras, impatiente, enervée.
- Je suis désolé.
Ses yeux lancente des éclairs.
Ça y es. C'est mort.
Ellle s'approche dangereusement de lui. Le gifle. Une fois. Puis deux, pour faire symétrique.
Puis elle lui sourit.
- Tu es un idiot Benjamin. Mais d'accord, j'ira avec toi à ta fête.
Le pauvre garçon, complètement perdu la serre dans ses bras, fou de bonheur. Des moi qu'il attend qu'elle lui adresse enfin la parole.
Ecrasée, elle sourit doucement. Elle aussi, elle envait eu assez de l'ignorer, mais il fallait biença pour lui faire comprendre certaines choses... Et elle tenait a avoir des excuses, choses plus ou moins obtenue, au final.
Il allait comprendre, au fil du temps, que ce qu'elle voulait, ce n'est pas le changer, ou sortir avec un bad boy ultra populaire, mais bien découvrir qui est en dessous de sa carapace et l'aider à s'aimer tel qu'il est...
Pour l'instant, elle avait un autre problème : s'il ne la lâchait pas, il allait l'étouffer, et adieu la fête !
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