Le cheval à bascule.
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Enfermée depuis maintenant cinq-cent-trente-deux jours, je ne me lassais pas de regarder le cheval à bascule qui me ramenait à mes peinibles souvenirs. Réveillée depuis bientôt quarante-huit heures, j'avais remplacé une autre partie de moi, bien trop faible. Il fallait que je sorte d'ici. Quelqu'un ouvrit enfin la lourde porte :
- Prête pour la piqûre Mme Stein ?
- Vous ne pensez pas si bien dire, ris-je.
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