Nouveau départ
Planète Kolapi
An 3100
Cooper, jeune femme de vingt et un ans, est une roturière qui vent du pain pour gagner sa vie. C'est l'ancienne Adrienne.
Changement radical, non ? Mais elle est heureuse dans cette vie. Elle va au marché comme tout les dimanches, laissant ses longs cheveux noirs volés.
- Bonjour Martine.
- Bonjour Cooper. Toujours aussi heureuse de vendre ton pain ?
- Oui, toujours !
- Tu es la seule roturière qui adore sa pauvre vie.
- Je suis comme ça.
Elles s'échangent des sourires comme une mère et sa fille.
Des hommes en armures sur des chevaux firent leur marche.
- Ceux là, ils viennent de la troisième galaxie.
- Tu es bien informé, dit donc, Martine.
- Comme toujours, ma chère.
Elles rigolent.
Cooper aperçoit Mikael, un vieil homme en train de ramasser une mangue pensant que le convoi passe. Elle lui crie de se pousser mais il n'entend pas. Elle fait usage de la magie de commandement, dernier cadeau de son frère pour faire reculer Mikael. Ses yeux bleus ciels laissèrent échappés une légère lueur blanche. Un prince la vue et fit par de ça à son collègue.
- Je crois que cette roturière a fait de la magie.
- Non, tu as dû rêver.
- Je ne crois pas.
- Tu veux qu'on vérifie après ?
- Oui, ça serait bête de passer à côté.
- Effectivement.
Fin de la journée.
- Je rentre, Martine. Cette journée m'a épuisé.
Elle rentre dans sa chambre et une ou deux ombres l'attendent. Elle est étonnée :
- Ludovic ?
- Non, moi, c'est le prince Julian.
- Et moi, le chevalier Martin.
- Comment se fait il qu'une roturière connaisse le nom d'un roi d'il y a cent ans ?
- Que faites vous dans ma chambre ?
- Répondez à la question du prince.
- Je me suis renseigner dans les encyclopédies d'un ami.
- Pourquoi avait vous prononcé ce nom ?
- Car cet ami adore me faire peur, sauf qu'il n'y arrive jamais, c'est un jeu entre nous et ils portent le même nom.
- Allons droit au but, nous pensons que vous êtes en possession d'un pouvoir magique. Est-ce le cas ?
Elle se met à rigoler.
- Non, je n'ai rien de magique.
- Si c'était le cas, continua le prince, nous souhaitons juste une collaboration.
- Ce n'est pas le cas. Pouvez-vous sortir de ma chambre maintenant ?
- Bien sûr.
Ils sortirent. Elle reprit son souffle et de grandes inspirations.
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