Aux êtres aimés
Les Cognassiers
Aux souvenirs des jeunes heures
Sous les feuilles des cognassiers,
Aux souvenirs des jours sans pleurs
Au plus près des êtres aimés,
Courte trêve pour le bonheur
Immuable comme le passé
L'arbre tout comme ses fleurs
Conservent mes doux secrets,
L'amour que contient mon cœur
Pour ces êtres de pureté.
Pétales roses du printemps
Fruits jaunes de l'automne
Les neiges, l'attendrissement,
L'été, chaleur carbone.
Chacun de nos précieux instants
Ont élevé ma personne
A travers les jours, les ans
Nous ne cesserons jamais d'être jeunes.
Je n'ai jamais goûté à ces coings
Qui se dressaient au-dessus de nos têtes
Dans ces campagnes parfumées au foin
Qui parfois nous entête,
Car nous avions, préparé par tes soins,
De plus succulentes assiettes.
Chaudes brioches au matin
Dévorées jusqu'aux miettes.
Il en est de même de nos souvenirs,
Jusqu'au bout je les consommerai,
Quoi qu'il advienne de l'avenir,
Nos instants, je les protégerai.
Si je pouvais exaucer un désir
Ce serait à jamais vous garder.
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