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Je possède en commun, avec beaucoup d'autres, cette envie d'apaiser notre monde, de conjuguer, de mutualiser et de multiplier plutôt que diviser, d'ajouter des valeurs humanistes et des compétences, au lieu de les soustraire et de maintenir les bénéficiaires dans l'enfermement et l'ignorance.

Le plus souvent, j'essaie de le réaliser par l'écrit.

Cela laisse le temps à la réflexion. Cela permet de prendre de la distance et même si l'urgence prévaut, cela ouvre à la conscience collective.

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La violence sévit de partout, sans frontière et le sang rouge coule, quel que soit la couleur de la peau.

Aujourd'hui des gens meurent, pour rien, gratuitement.

Et parfois sans qu'on ne le sache vraiment, jusqu'au jour où l'on découvre, entre nuits et brouillard, un charnier ou des vestiges du bûcher d'un groupe de martyres.

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Les raisons, les motivations s'énumèrent comme un jour sans pain et elles semblent beaucoup plus nombreuses que celles qui consistent à apporter le bien-être et à préserver la vie.

Citons quelques exemples même si je réalise combien l'inventaire sera réducteur.

• Pour un smartphone.
• Pour un simple regard de travers, un refus de priorité, une voiture bélier.
• Pour défendre des idées (mais de mort lente, chantait G. Brassens).
• Pour faire partie d'une communauté, d'une secte, d'un gang.
• Pour respecter les règles d'un clan et de son omerta.
• Pour suivre les préceptes d'une religion et commettre l'irréparable.
• Pour tous ces mots en "iste" dont certains tuent plus que d'autres.
• Pour tenter de conserver une terre, un territoire, un lac, une rivière.
• Pour de l'eau, du pain, un toit.
• Pour de l'argent, en trop, ou pas assez, pouvoir le soustraire à un autre ou payer quelqu'un pour exécuter une basse besogne.
• Pour des ressources souterraines, des énergies fossiles, pour des terres rares et peu importe si notre Terre étouffe de chaleur et des gens meurent pour extraire les minerais.
• Pour des fèves de chocolat, des palmiers à huile, des champs de maïs...
• Pour des limites, des périmètres, pour des rideaux de fer, pour des frontières invisibles, pour des zones à défendre et pour des luttes d'influence.
• Pour des guerres idéologiques, territoriales, tribales, ethniques...

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Et sans doute suis-je loin du compte, avec la drogue, le traitement des sols, les épidémies, les génocides.

Alors, quand referons-nous société !

=O=

#JMP 2025/02