A quel moment sait-on que notre décision n'était pas la bonne ? Bonne question !!
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Je suis devant le miroir. J'ai mis une petite robe noire. Je ne le fais pas souvent, mais j'ai pensé mettre des porte-jarretelles. J'ai envie de lui plaire. Je me sens excitée pour cette soirée. Après ce qui s'est passé ce midi, je suis prête à tout pour en vivre plus.

19h00. L'interphone sonne. C'est lui ! Un dernier regard dans le miroir. Je suis satisfaite de ce que je vois.
Je descend et découvre une voiture avec chauffeur.
— Wouahou ! Je ne suis jamais montée dans une voiture avec chauffeur ! dis-je en le regardant les yeux brillants.
Son regard est différent de ce midi. Je ne le reconnais pas. J'ai le réflexe de faire un pas en arrière. Je ressens une panique s'installer dans mon ventre. Il s'approche de moi, un petit sourire aux lèvres. De sa main droite il me caresse la joue.
— Tout va bien ma douce Lucie ? Tu à l'air d'avoir envie de te sauver ! Ce serait dommage. Tu es magnifique ma puce.
Ces mots s’imprègnent dans mon cerveau, enfin, plutôt dans mon string. Je sens que je mouille. Je lui souris. Je renvoie mes craintes au placard.
Il ouvre la porte, je monte dans la voiture et m'assoie. Puis il vient à mes côtés. Je sens l'espace de la voiture se rétrécir. J'ai chaud. Sa main se pose sur ma jambe. Je la regarde glisser sur mes bas et remonter lentement vers mon intimité. Je pousse un cri de surprise en mettant ma main sur la sienne. Je reçois une tape assez forte sur celle-ci.
— T'ai-je autorisé à bouger ? me demande-t-il. Son regard est froid et dur. J'allais dire quelque chose, mais sa main s'écrase sur mes lèvres. Cette violence me terrifie. J’entends toutes les alarmes de mise en danger sonner dans ma tête.
— Bon ! Tu ne me laisses pas le choix ! Tu vas jouer à la fille difficile ? dit il en sortant un mouchoir de sa poche. Mes yeux sortent de leurs orbites. Je veux crier à l'aide, mais sa main avec le mouchoir s'abat sur mes lèvres. J'essaie de dire non. Je suis terrifiée. Ma respiration est saccadée. Je sens une drôle d'odeur qui me pique le nez. Mes yeux et mon cerveau ont décidé de se fermer. Mon dieu ! Que ...

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Je la regarde. Elle est vraiment magnifique. Sa tête repose sur le siège de la voiture.
J'ai senti sa peur avant de monter. Son visage est tellement expressif. Je lis en elle comme dans un livre ouvert. Heureusement que j'avais prévu le chloroforme. Son attitude de ce midi ne montrait pas que ce serait difficile. Pourtant ça a faillit mal finir. Mais ce n'est pas plus mal, car quand elle se réveillera, elle comprendra la suite. Je suis pressé de la comparer aux autres filles. Je suis sûr qu'elle sera capable de rivaliser avec ses futurs adversaires. Elle en est capable. Je la sens têtue et déterminée à se battre. Il suffira que je lui explique ce que j’attends d'elle. Sa détermination fera le reste. Je vais essayer d'être calme. Si je m'énerve et la brusque, elle va se braquer et ce n'est pas ce que je veux d'elle.
Je souris. Oui.. La prochaine fois ce sera moi le grand gagnant. Je ne laisserai personne prendre la première place du "Maître dominant". Je ne permettrai à personne de me faire perdre. C'est elle ma chance.
La voiture se gare devant la maison. Je descends et la prends dans mes bras. Je me dirige vers ma chambre et l'installe sur le lit. J'ai envie de la déshabiller mais je me souviens que je dois agir avec douceur.
Elle remue un peu et se rendort. Je passe ses mains dans les bracelets accrochés aux chaînes. Elle est encore plus belle ainsi.
Je regarde l'heure. Elle ne devrait pas tarder à se réveiller.
Je m'assoie sur le fauteuil au fond de la chambre et j'attends.
— Dors bien ma belle ! Tu auras besoin de toutes tes forces...
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