Chapitre 2. Maggy découvre son environnement.
### Grace ###
Ainsi nous voilà en route pour aller acheter quelques fringues pour Maggy. La fille n’était pas vraiment à son aise. . Elle avait les yeux baissés dans une attitude de soumise. Frank fut bien inspiré de nous faire conduire par Akka. Ce garçon inspirait le respect avec sa taille imposante (plus de 2 m). Il conduisait habituellement une ambulance pour l’hôpital mais par je ne sais par quelle astuce, il travaillait aussi pour Frank comme son chauffeur privé. Le gros 4x4 était équipé d’un gyrophare bleu amovible et d’une sirène de police dont il abusait en permanence pour se frayer un passage dans les embouteillages matinaux de Lagos. Il connaissait toutes les voies et surtout, tous les agents de circulation qui libéraient les carrefours à son approche.
Je vis Maggy sourire pour la première fois à propos de tous les trucs de Akka pour nous amener devant le magasin et d’attendre en double file pour nous laisser descendre du véhicule. À son grand sourire, je vis qu’il avait pris son pied comme un grand gosse. Frank en grand complice lui fit une caresse de tendresse sur son crâne rasé en quittant la voiture.
En fait, Frank et Akka s’étaient rencontrés il y a de nombreuses années lors d’une mission d’urgence où chaque seconde importait pour amener un blessé au bloc avant qu’il ne meure. Il s’avérait que le blessé était le High Commander de la Police de Lagos, touché par une bombe artisanale ! Frank travaillait à l’époque aux urgences et grâce au sang-froid de l’équipe on parvint à sauver le policier. Du coup leur réputation circula dans toute la hiérarchie de la police et naquit de plus une solide amitié entre le couple chauffeur / médecin et le High Commander.
Dans le magasin je pris la direction des opérations pendant que Frank s’installa dans un fauteuil où on lui servit une eau fraîche et le journal.
Habiller Maggy fut un plaisir, ses goûts étaient simples et en moins d’une heure, Frank se chargea des paquets et de la facture. Dans la voiture au retour, Maggy fit un gros baiser sur la joue de Frank. Je vis les yeux de Akka pétiller devant ce geste tellement simple de la fille. Arrivé à la maison ce fut le mastodonte qui se chargea des paquets. Lui aussi reçut un petit bisou en récompense.
Frank et moi échangeâmes un regard qui en disait long. Maggy disparut dans sa chambre, pendant bien une demi-heure, ce fut un défilé des acquisitions que Frank apprécia en silence mais heureux de voir le bonheur de la fille. Au soir Maggy me rendit mon vieux pagne lavé et repassé.
– Merci Tata, je te suis vraiment reconnaissante ! C’est la première fois que je suis heureuse, sans crainte de devoir donner quelque chose en échange. Dis-moi comment je peux remercier Frank ?
– Ne fais rien, ma jolie, il est très heureux de voir ton bonheur. Il ne demande pas de contrepartie !
– Oui j’ai compris Tata, ma vie a changé… merci !
Et c’est tout naturellement qu’elle proposa une bière fraîche au Docteur qui l’accepta avec gratitude.
En fin de journée elle vint m’aider pour le repas et avant que je me retire dans ma chambre elle me demanda mon nécessaire à coudre. « Pour faire quelques retouches »
Elle s’installa dans le living pour coudre en écoutant la musique que Frank avait choisie.
En saluant Frank pour lui souhaiter une bonne nuit, je vis dans ses yeux qu’il avait eu une belle journée.
###Maggy ###
Frank écouta la musique en lisant puis s’apprêta à dormir.
– Frank encore merci pour cette belle journée, puis-je dormir avec toi comme hier soir ? Je ne te dérangerai pas !
– Oui Maggy si cela te rassure !
– Merci Frank.
Je rejoignis sa chambre après ma douche, c’était la première fois que je me sentis heureuse. Je portais une petite tunique que Grace m’avait conseillée pour la nuit, elle était discrète. J’espérai juste que je ne ferai pas de bêtise, car je sentis sans les regarder que mes tétons étaient dressés sous le tissu.
Il y a quelque temps encore, les hommes adoraient cette vue, parfois je pinçais mes seins pour provoquer exprès leur gonflement. Ce soir j’étais gênée, je n’avais rien fait pour le provoquer. Je ne voulus pas le toucher, mais il me rassura en m’ouvrant ses bras. Je m’y blottis chastement et je m’endormis sans délai.
L’homme était couché sur moi son sexe brutal m’avait déjà prise de plusieurs façons mais il n’avait toujours pas assez, son sperme coulait de tous mes orifices. Il me prit à nouveau par mon fondement, je n’en voulais plus. Je luttai pour qu’il cesse : j’ai payé pour la nuit entière ! dit-il, Il me frappa comme si j’étais un bestiau récalcitrant. Je criai sans retenue mais ce fut Frank qui me réveilla !
– Maggy, réveille-toi, tu fais un cauchemar !
– Oh Frank, pardon, c’était horrible !
– C’est fini ma douce, il n’y a que moi dans la chambre.
Je le serrai fortement dans mes bras avant de comprendre que je tenais son gourdin sans retenue. Ma main quitta son emplacement mais j’eus le temps d’évaluer sa taille et de constater que son gland ressortait bien de son enveloppe, il n’était pas circoncis !
!!
Je restai immobile puis caressai doucement son menton rugueux, je l’embrassai en introduisant ma langue entre ses dents. À mon soulagement il ouvrit la bouche et accepta avec délice la lutte buccale.
Quelle sensation ! J’étais à deux doigts de le masturber, mais je compris que c’était beaucoup trop tôt, je reculai avec regret.
Il gémit doucement, je pivotai lentement pour lui présenter mon dos et m’endormis en tenant ses bras sur ma poitrine.
La lumière du matin nous surprit dans la même attitude.
– Bonjour mon chaton, me dit-il. Tu ronflais de bonheur !
– Bonjour Docteur lui répondis-je, pardon pour mes cris de cette nuit.
– Cela se produira encore !
Je me levai car je voulus être la première dans la cuisine pour préparer le petit-déjeuner. Grace me rejoignit plus tard. Elle m’embrassa comme une maman, en demandant si j’étais tombée du lit.
– J’ai eu un cauchemar, du coup j’ai réveillé Frank. J’espère que je ne vous ai pas réveillée ?
– Non ma puce mais tu peux me tutoyer, je ne suis pas ton aïeule. Aujourd’hui tu viendras faire le marché avec moi. Akka nous conduira.
– Avec la sirène ?
– Non ce ne sera pas nécessaire ! mais je suis certaine que si tu le lui demandes avec ton sourire charmeur, il ne te refusera pas ce plaisir !
Bien entendu, Akka ne me refusa pas ce plaisir ! Il porta même tous les paquets et les sacs. Je vis dans ses yeux que lui aussi me considérait comme sa petite sœur. Cet homme était très fiable et l’avenir me donnera raison !
Grace fit aussi un arrêt chez un grossiste en viande. Jamais je n’avais eu l’occasion de voir sur un étal autant de viandes différentes.
– Ne t’en fais pas, ma puce dit Grace, je surgèle tout, on ne cuira que ce que nous mangerons.
J’ignorais totalement cette méthode, Tata m’apprit les principes de la conservation. J’avais bien vu dans la réserve l’enfilade de trois meubles identiques à des frigos qui j’appris, étaient des congélateurs.
– Oui, de plus la maison est équipée d’un groupe électrogène qui s’allume automatiquement lors des coupures de courant fréquentes. Ainsi les produits congelés ne se gâtent pas !
Lorsque Frank rentra ce soir-là nous lui fîmes un repas de roi. Oui, NOUS lui avions préparé une série de plats, une partie suivant la recette de Grace et pour une partie suivant des recettes que j’avais apprises durant mon esclavage.
Grace reconnut les plats d’origine libanaise et apprécia leur goût. Pierre ne voulut pas nous départager et nous déclara vainqueurs « ex aequo ». En m’expliquant la signification du terme.
### Grace ###
Après le repas et la vaisselle, je m’apprêtais à me retirer, en l’embrassant pour la nuit, je lui glissai à l’oreille :
– Ma fille si tu restes aussi gentille, tu viens de gagner une maison qui t’aime ! Même Akka est charmé. Ne parlons pas de Frank qui tous les soirs pendant ton hospitalisation me confia ses inquiétudes et me fit part de tes constantes médicales au fur et à mesure de ton amélioration. Je crois qu’il tient beaucoup à toi ! ne gâche pas ta chance !
– Merci Tata, mais je ne sais pas quoi faire pour lui faire plaisir. Je connais mille et une façons de lui donner ce que les hommes aiment, mais je n’ose pas faire la pute !
– Maggy, oublies tout ce que tu as vécu, laisse les sentiments émerger, je suis sûre qu’il connaît tous les pièges de l’amour sexuel. Mais je ne l’ai jamais vu avec une femme depuis que je le connais. Il n’a jamais découché non plus. La seule qui a l’occasion de l’approcher c’est Happy, son infirmière en chef, mais même elle, je doute qu’elle ait eu des occasions. En fait tu es la seule femme à ma connaissance qui partage son lit. Alors, laisse faire le temps.
– Oui, tu as raison. La nuit passée, il a accepté mon baiser sur sa bouche !
– Tu vois ! Ne force rien ! Il a certainement des obstacles dans sa tête : tu as été et es encore sa patiente, de plus votre différence d’âge, tu pourrais être sa fille. Tu ne l’as pas encore noté mais dans son bureau il y a des photos de deux filles blanches qui, il me l’a confirmé, sont ses filles qui vivent en Europe. Laisse faire le temps, chaque goutte alimente le fleuve qui coule dans la brousse ! - Ah oui en parlant de Happy, elle veut te voir demain pour tes soins, elle a donné un billet de ton rendez-vous à Frank pour te le rappeler.
– Tu partiras demain avec lui, dis-je en me retirant dans ma chambre. Je sais qu’il a préparé un badge de soins pour toi. Tu fais partie de sa famille, comme moi ! il paye tous nos soins.
### Maggy ###
Cette dernière phrase de Grace me laissa sans voix, il a payé tous mes soins comme ceux de sa gouvernante ! Et Grace qui prétendait que mon joli docteur ne voulait pas de récompense ! Et si je le provoquais un peu pour accélérer le processus ? Je n’ai pas fait d’études mais en matière d’homme, j’ai une certaine expérience…
Comment séduire un homme qui connaît mon corps « par cœur » d’après ses propres paroles ? la vue de mon corps ne lui fera rien, un film porno ? Une expérience très réaliste, érotique ? Qui le fasse bander et que je pourrais sucer ? Depuis quand n’ai-je plus sucé ?
Ma première fellation ? Non c’était dégueulasse !
Mon premier viol, la perte de ma virginité ! Dramatique, il dut s’y reprendre plusieurs fois pour percer mon hymen ! Sa verge était trop molle.
Alors que faire ?
Mon expérience lesbienne avec une autre esclave ? Peut-être…
Restait ma convocation de demain chez Happy. Je me rappelais qu’elle m’avait parlé durant les premiers jours de mon réveil d’un pansement dans mon vagin. Il avait été refait la veille de mon réveil et devait être enlevé avant mes règles. Depuis des années j’étais sous pilule mais depuis mon quasi-assassinat je n‘avais plus rien avalé comme médicaments, sauf ceux prescrits par Frank ou Happy.
Finalement, je montai dans sa chambre avant qu’il ne se décidât d’aller dormir. En entrant je vis qu’il ne portait qu’un short, car il ne laissa pas la clim durant la nuit. J’avais vu beaucoup d’hommes défiler entre mes jambes, mais par rapport à eux, Frank était un bel homme ! Musclé sans exagération, la pilosité légère sur sa poitrine virait au gris comme ses cheveux. Ses bras et jambes sans graisse, il n’y avait que des « poignées d’amour » discrètes qui décoraient ses hanches.
Lorsqu’il se coucha près de moi, il sentait frais. Comme la veille il m’embrassa tendrement puis serra mon dos contre son torse et mit ses mains sur ma poitrine pour me garder contre son cœur.
Je mentirai si je disais que ça ne me plut pas ! Très rapidement le souffle de sa respiration s’atténua et il s’endormit. La seule chose que me dérangea était sa verge encore dure contre mes fesses. Je craignis de faire des rêves érotiques dans cette position mais toute tentative pour m’écarter s’avérait vaine.
J’essayai donc une autre solution, qui était de déplacer son pic pour qu’il ne soit plus dans la fente de mes fesses. Après de longs efforts je parvins à glisser mon bras le long de sa hampe.
Mon Dieu, il me sembla que c’était des lunes que je n’avais plus manipulé une belle verge. J’eus comme des douleurs qui se réveillèrent dans mon ventre à proximité des blessures des coups de couteau, ça se calma et je pus continuer mon approche. Je crus avoir réussi mon objectif lorsque je sentis sur ma main quelques gouttes chaudes ! Mon cher Docteur, libérait une toute petite quantité de sperme. Il est grand temps que le toubib reprenne une vie sexuelle. Une fille, un jour m’avait parlé de la pollution nocturne des hommes ayant peu ou pas d’activité sexuelle. Je croyais qu’elle me racontait des foutaises pour m’exciter ! Mais là j’en avais la preuve ! Je réussis à ramener ma main près de ma bouche, l’odeur et le goût correspondirent.
Oh Frank ! Quand me laisseras-tu boire ton jus ? Depuis ma toute première fellation j’ai appris à apprécier les fluides des hommes, surtout de ceux qui me laissaient procéder à une toilette sommaire pour éliminer les odeurs résiduelles avant de mettre leur engin en bouche.
Je perdis conscience et fus réveillé par Frank qui interrompit mon cauchemar. Ce n’était pas pareil à l’autre, mais il me parut tout aussi effrayant.
– Nous sommes seuls ma gazelle, n’aie pas peur, je te protège !
– Merci Frank, pardon de te déranger dans ton sommeil.
– Ce n’est pas grave, au contraire, je peux intervenir rapidement, si tu dormais dans l’autre chambre je ne t’entendrais pas. Je t’expliquerai demain !
– Oh Frank, nous sommes réveillés tous les deux, tu peux me donner les explications, s’il te plaît ! Je caressai sa joue rugueuse pour le convaincre.
– Oui ma puce, tu as subi plusieurs opérations pour te réparer. Les drogues pour te garder endormie ne sont pas encore totalement éliminées, cela peut perturber ton sommeil, à cela il faut encore ajouter le traumatisme mental causé par la personne qui t’a poignardée.
– Merci Docteur, c’est déjà plus clair. Je suis heureuse que c’est toi qui me soignes !
Je lui fis un bisou en remerciement, je crus un moment qu’il allait répondre avec un baiser profond comme la veille, mais non ! Je ne pouvais que le désirer dans mes rêves.
NDA : Maggy découvrira bien comment dégeler le Docteur !
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