chapitre 8. Étreintes entre filles.
### Isabelle ###
J’attendais cette journée avec impatience, Maggy avait modifié la date de sa visite sans me donner beaucoup d’explications. Lorsque mon chauffeur l’introduisit je vis tout de suite que quelque chose avait changé. Son visage épanoui, sa démarche plus rassurée, son baiser sur ma bouche. Oui, elle avait couché avec Frank !
– Bonjour Maggy, tu es toute belle aujourd’hui ! Dis-moi, que c’est-il passé de merveilleux depuis la dernière fois ?
– Isa, je suis heureuse ! Frank m’a fait l’amour !
– Je le savais !
– Ah ? Comment le sais-tu ?
– Mais par toi, ton visage, ton sourire, ta sensualité ! Tout ton corps respire de bonheur.
– Ça se voit tant que ça ?
– Oui viens, à part ma servante, nous sommes seules dans la maison, on pourra profiter de la piscine.
– Mais je n’ai pas de maillot !
– Ce n’est pas nécessaire, j’ai déjà vu ton corps de rêve. À moins que tu veuilles cacher les traces d’amour que Frank a laissé partout !
– Non, il n’y a rien de visible à l’extérieur !
– Alors raconte-moi, je mouille déjà ! J’adore les récits érotiques. Viens dans l’eau, ce sera plus amusant.
Oui, elle était bien plus belle que la dernière fois, ses cicatrices s’étaient encore estompées. Sa peau était magnifique, j’adorais ses courbes gracieuses. Je glissai mes doigts sur son dos et ses fesses beaucoup plus minces que les miennes.
Lorsque Mag posa sa main sur mes flancs, tout mon corps vibra sans retenue.
– Isa, calme-toi, attends que je te raconte.
Nous étions toutes les deux dans l’eau à mi-corps, nos seins émergeant. Mes mains descendirent sur son ventre, mes doigts s’introduisirent entre ses lèvres intimes. Maggy gémit sans retenue.
– J’adore ! dit-elle. Et toi, tu désires que je te touche aussi ?
– Oh oui ! Ousmane est trop souvent absent. Il doit lutter contre des enlèvements d’écoliers. J’ai besoin de ses caresses, toi seule peux m’aider. Il ne sera pas jaloux. Mais cela ne t’empêche pas de me raconter !
– Oui, tu as raison. Frank ne voulait pas que je sois son esclave, moi par contre, je lui étais redevable de ma survie. Un jour je l’ai surpris en train de s'astiquer sous la douche. Il avait manifestement du mal à finir ! Je me suis introduite derrière lui, et lorsqu’il accepta ma présence, j’ai d’abord pris la relève manuellement puis je lui ai exécuté une fellation qui était une de mes spécialités dans une vie antérieure.
– Et il a aimé ?
– Oh oui ! Lorsqu’on a visité le parc avec toi, je l’ai touché quelques fois pour l’exciter et il a mordu à mon hameçon ! Je voulais qu’il me pénètre. Ce soir-là, il ne voulait pas, sous prétexte que mon vagin était encore trop fragile ! J’ai réussi à le convaincre de me sodomiser. Les hommes ont toujours adoré me prendre par le cul. À force de l’usage fréquent depuis que j’étais petite, je supportais cette relation sans lubrifiant. Frank eut son plaisir sans restriction.
Oh, je la voyais dans mon imagination et je vis dans l’eau de la piscine un mince filet de fluide sortir d’entre mes cuisses.
Maggy devait sentir la contraction de mon vagin et augmenta la cadence de la masturbation.
– Pas trop vite ma chérie, continue ton récit !
– Il a vidé ses couilles par deux fois sans faiblir. La deuxième fois dans ma bouche ! Mais il perdit connaissance sous la violence de son orgasme. J’étais fière de ma performance mais un peu inquiète de son étourdissement, heureusement il revint rapidement à la surface.
Je ne pus me retenir, je laissai exploser mon orgasme tout en caressant ses seins. Maggy ne me laissa pas reprendre mon souffle. Elle me sortit de l’eau, écarta mes jambes et me pénétra avec sa langue. Elle devait boire mon fluide avec délectation. Ses caresses étaient extraordinaires, elle devait évaluer mon ascension vers le nirvana car quelques secondes avant de grimper au sommet, elle poussa son doigt dans ma fleur. Mon cri de jouissance alerta ma servante qui crut que je l’appelai pour le service.
Elle n’avait qu’une quinzaine d’années mais était vicieuse au plus profond de son être. Je l’avais déjà surprise quelques fois à mater Ousmane dans sa nudité intégrale après qu’il m’eut baisé avec passion. Cette fois aussi elle vint en curieuse, sans pagne, ses cuisses dégoulinantes de cyprine.
– Vous m’avez appelé Madame ? demanda-t-elle en s’agenouillant à mes côtés.
– Non Miriam, tu nous espionnais ?
– Oui Madame, c’est que votre amie est très belle !
Maggy se redressa et examina la fille,
– Tu te masturbais ?
– Oui Madame, mais je ne parviens pas à mon plaisir ! J’ai déjà essayé avec les verges en plastique de Madame Isabelle mais ça ne vient pas !
J’étais sur le point de me fâcher lorsque Mag posa sa main sur mon bras pour me calmer.
– Tu emploies le sex-toy d’Isabelle ?
– Oui mais je n’y parviens pas.
– Tu sais comment l’employer ?
– J’ai vu Madame l’enfoncer dans son intimité !
J’eus du mal à garder mon sérieux, Mag également peina pour ne pas rire et décida d’aider la fille pour lui apprendre à se masturber.
– Viens, couche-toi à côté de nous, à quoi tu penses ainsi quand tu veux te masturber ?
– Oh, Madame, je rêve de faire l’amour.
– Appelle-moi Maggy. Tu penses à un homme ou une femme ?
– Oh, ça dépend de ce qui s’est produit avant, parfois je pense au garçon qui habite à côté, parfois à Monsieur Ousmane, il a une longue verge ! Il m’arrive aussi de penser à Madame quand elle se fait plaisir seule avec sa main ou son jouet.
– Tu fais quoi avec le jouet ?
– Je l’enfonce dans mon minou et je fais des caresses en aller et retour. La première fois je me suis fait mal, j’ai même saigné un peu, mais après je pouvais l’enfoncer jusqu’au bout.
– Et ?
– Rien !
Mon Dieu, cette fille s’est déflorée avec mon gode !
Mag devint très sérieuse.
– Ouvre tes jambes !
Elle enfonça doucement son doigt.
– Comme ça ?
– Oui, plus loin !
– Encore ?
– Oui, jusqu’au bout du doigt !
Je compris comme mon amie que Miriam passait à côté du bonheur !
Mag retira sa phalange à mi-course.
– Et ici, tu n’as jamais touché ?
Je devinais que Mag toucha son bijou.
Lorsque je disais que Maggy était experte, je vis le résultat ! Au bout de quelques minutes, la fille gémit sans retenue et puis je vis son ventre se bander, elle fut secouée de spasmes et cria !
– Oh ouiiiii !
Un peu de fluide s’échappa que Mag goûta et apprécia.
Puis elle prit la main de la fille et l’introduisit dans son vagin.
– Tu dois te caresser ici ! Tu sens la bosse ? Vas-y maintenant.
Mag pressa ses petits seins et les tétons pendant que la fille se masturba.
Le résultat fut époustouflant ! La fille se plia en deux sur sa main en gémissant.
– Oh ouiii, merci Maggy, maintenant j’ai compris.
– Bon, maintenant pour ta punition, tu fais la même chose à Madame.
Oh Mag ! pensai-je, tu es encore plus vicieuse !
Miriam fit comme demandé, c’était divin ! Avec deux doigts, elle caressa mon clitoris pendant que Mag pinça mes tétons. Je fus prise d’un éblouissement violent et inattendu.
– Oh oui Miriam continue encore. Puis, je dus stopper sa main sous mes cris.
– Maintenant va te laver et apporte-nous à boire ! dis-je.
Un peu plus tard elle revint avec les boissons, je lui fis un bisou sur son sein. Elle frissonna en me souriant.
– Disparais ! Et cesse de nous espionner !
– Oui Madame.
– À propos, tu ne touches plus à mes jouets, ou tu sentiras mon martinet.
Je m’approchai de mon amie,
– Toi aussi tu veux jouir ?
– Oui Isa, car cette fille m’a vraiment excitée ! Je crois que tu pourras en faire ton jouet !
– Mais tu n’as pas fini ton récit, Maggy ! on a été interrompus par l’arrivée inopinée de Miriam.
– Oui c’est vrai dit-elle, en fait Frank était toujours réticent, jusqu’au soir où je lui ai déclaré que j’étais sa femme et que je lui demandai en toute liberté et sans contrainte de me faire l’amour dans mon vagin. Je lui mis un préservatif et nous eûmes une nuit merveilleuse. Ce n’est que le lendemain que Grace découvrit le dos de Frank strié de mes traces d’ongles. C’est elle qui lui mit de la pommade en riant doucement de ma fougue.
– Oh ma chérie, je suis contente pour toi, il t’a accepté comme sa femme ! Je vous souhaite beaucoup de bonheur.
– Oui et bientôt je pourrai l’aimer sans retenue, il m’a prescrit la pilule. Il demandera aussi à Ousmane de me procurer des papiers d’identité avec son nom.
– Ça ne posera pas de problème, Ousmane te fera ce document avec plaisir. Il m’a aussi donné une identité légale lorsqu’il m’a capturée au bordel.
Nous restâmes encore un long moment au bord de la piscine. Maggy jouit encore deux fois sous mes caresses. Puis le soleil toucha l’horizon.
– Viens on se rhabille car je ne voudrais pas choquer Ousmane à son retour. Tu restes encore un peu, mon homme ne va pas tarder, tu pourras faire connaissance.
Ousmane fut charmant, il comprit que Maggy était chasse gardée de Frank. Je vis bien que sans cette mise en garde, il l’aurait mise volontiers dans son lit.
Après le départ de Mag, il ne me résista pas lorsque je caressai son membre en érection.
Pendant qu’il me ramona avec passion, j’eus l’impression furtive de voir un ombre bouger derrière les rideaux. Cela augmenta mon désir et je criai bien fort mon plaisir.
NDA : Oui Maggy s’affranchit ! Encore de belles soirées en perspective !
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